Buteur lors du succès de l’Amiens SC à Auxerre (0-1), samedi dernier, Gaël Kakuta préfère jouer collectif au moment d’évoquer son début de saison et les attentes qu’il peut susciter. Entretien.
Gaël Kakuta, avez-vous le sentiment d’être à votre meilleur niveau sur ce début de saison
Cela ne fait que deux matches (rires). On a une méthode de travail très différente de la saison passée. Physiquement, tout le monde se sent très bien. Individuellement, je me sens très bien. Voilà pourquoi l’équipe montre un beau visage.
Qu’est-ce qui change concrètement ?
Vous connaissez Omar Daf, vous savez comment il est sur le détail. C’est quelque chose qui nous manquait. Il a apporté un plus à l’équipe.
Physiquement, comment vous sentez-vous ?
J’ai été en sélection en juin et je n’ai pas eu le temps de faire une grosse préparation. Mais le fait de continuer à jouer, j’ai gardé un bon rythme. Je me sens bien.
Je ne suis pas dans les statistiques individuelles, je veux simplement que l’équipe gagne.
Gaël Kakuta.
Quel regard portez-vous sur le niveau de la Ligue 2 ?
C’est un championnat très difficile. On sait que ce sera dur comme tous les ans. Les barrages vont redonner un peu d’intérêt à la fin de saison, avec des équipes qui vont se battre jusqu’au bout. L’an dernier, tu pouvais baisser un peu les bras quand tu étais assuré de ne pas terminer plus haut que quatrième. Cette année, ce sera différent.
Vous attendiez-vous que ce soit aussi dur à votre retour à l’Amiens SC, il y a quasiment un an ?
J’ai des amis qui évoluent en Ligue 2, j’aime bien le football, donc je savais à quoi m’attendre. C’est différent de la Ligue 1 sur l’aspect mental et c’est très physique. C’est une très bonne expérience. Je ne m’attendais pas à plus dur, tout en sachant très bien où je m’étais les pieds. C’est un championnat où il ne faut pas se laisser faire, où il faut savoir sortir les crocs.
Ce but inscrit à Auxerre peut-il vous libérer un peu plus dans le jeu ?
Je ne suis pas dans les statistiques individuelles, je veux simplement que l’équipe gagne. Je suis plus pour le « nous » que le « je ». Je suis aussi un joueur qui doit donner l’exemple. A Auxerre, j’ai eu pas mal de courses défensives à faire, j’ai aussi mis deux-trois tampons. Ce sont des messages que je dois envoyer à mes coéquipiers, leur montrer que moi aussi je sais et je dois faire ça. Si on fait les choses tous ensemble, ça va bien se passer.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Iconsport