Ses relations avec Régis Gurtner, son rôle de cadre au sein du groupe ou bien encore sa vision de cette saison si particulière. Yohann Thuram se confie à quelques heures de sa troisième titularisation en match officiel avec Amiens, ce mardi à Dunkerque pour le compte du huitième tour de coupe de France. Entretien.
Yohann Thuram, six mois après votre arrivée, comment vivez-vous votre situation et le fait d’être numéro 2 ?
Je le vis bien parce qu’en signant ici je savais où je mettais les pieds. A ce niveau, il n’y aucun souci avec ma position. J’essaye d’aider le groupe de gardiens et l’équipe à être le plus performant possible. Quand on fait appel à moi, j’ai aussi le devoir de donner le maximum et être le plus performant possible. C’est une bonne chose.
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Comment cela se passe au quotidien avec Régis ?
Sincèrement, il n’y a pas grand-chose à dire. L’entente est excellente. Il ne faut pas oublier Grégoire Coudert ni Olivier Blondel. On s’apprécie beaucoup, on a beaucoup de respect l’un pour l’autre, et je bosse pour que Régis soit aussi dans les meilleures conditions et soit le plus performant possible. Jusqu’à maintenant ça marche, donc j’espère faire en sorte que ça dure jusqu’à la fin de la saison.
Même si vous ne jouez pas, vous avez un vrai rôle de cadre dans ce groupe assez jeune…
C’est aussi pour ça que j’ai été recruté. C’est un rôle qui me tient à cœur et j’essaye de transmettre ce que j’ai pu emmagasiner en étant plus jeune. J’ai même envie de dire que c’est un plaisir de transmettre, tout simplement. Il y a des jeunes qui sont à l’écoute, avec une grosse marge de progression, et si je peux aider l’équipe à ce niveau, tant mieux.
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Comment vivez-vous cette saison particulière ?
Quand vous jouez dans des stades vides, ce n’est pas pareil, mais ça fait quelques mois que ça dure et on a pris l’habitude. Pour être franc, j’essaye de faire abstraction de tout ça. Je ne me pose pas plus de questions que ça. Dans tous les cas, on va être obligés de faire avec. J’essaye de m’attarder sur des choses que je maîtrise et malheureusement, on ne maîtrise pas ces choses. C’est vrai qu’un stade vide, sans supporters, ça nous manque énormément.
Êtes-vous inquiet par ce virus et ses conséquences sur la suite de la saison ?
On en parle, mais malheureusement, on n’y peut rien non plus. On est testé tous les quatre jours parce que c’est le règlement sanitaire qui l’oblige mais c’est vrai qu’on est un peu inquiet par rapport à ça parce qu’on ne sait pas ce qu’il va se passer dans le futur. Tu peux faire le test aujourd’hui et être contaminé le lendemain. Pour l’instant, on a la chance de ne pas être trop touchés par rapport à ça. Pourvu que ça dure ! Mais c’est vrai que c’est une atmosphère un peu bizarre parce qu’on ne sait pas de quoi demain est fait mais on est obligés de subir les choses.
Propos recueillis par Romain PECHON
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