Alors que le RC Lens n’a remporté qu’un seul de ses huit derniers matches et reste sur deux défaites de rang, Will Still demeure pleinement serein avant de recevoir Nantes, samedi, un adversaire dont il se méfie grandement du plan de jeu.
Une attaque inédite en vue
« Comment repenser le secteur offensif ? Collectivement, en gardant nos principes et en restant fidèles à ce qu’on fait. Ce n’est pas une question de se créer des occasions ou des situations, mais juste de se montrer plus décisif dans ce secteur. Il y a des jeunes prêts à jouer, des éléments prêts à nous apporter des choses. »
Will Still sous pression ?
« La magie du football fait bien les choses, mais on a perdu un match au Parc 1-0 et un derby à la 97e minute. Cela fait partie de la vie d’un groupe et d’un club de foot. Quand je me suis engagé ici, on a été très clair sur le projet et ses ambitions. C’est sûr qu’on ne va pas réussir à tout faire maintenant, mais je pense que toutes les têtes pensantes sont très alignées. On savait qu’il y aurait des moments compliqués. Quand tu perds deux matches, tu as l’impression que c’est la fin du monde alors que non.
Tous les joueurs et le staff en sont parfaitement conscients. On savait qu’il y aurait des hauts et des bas. Là, on est un peu plus dans un bas. Mais on a un match à domicile samedi où on a envie de bien faire les choses. Il n’y a pas de pression sur mes épaules ou le club, pas de stress, pas d’éléments alarmants. On a des choses à travailler et à corriger, on en est parfaitement conscients. Mais cela fait partie de la magie du foot et de ce qu’il se passe quand tu perds deux matches d’affilée. »
Un RC Lens trop sanctionné par des cartons jaunes
« On m’a raconté des choses comme quoi j’avais envenimé la situation à la mi-temps (contre Paris). Je tiens à dire que c’est totalement faux, je n’ai parlé à personne à part à l’arbitre en lui demandant simplement la raison de mon carton jaune. Il s’est avéré qu’il y a eu une mauvaise communication et que je n’aurais pas dû prendre un carton, mais j’ai pris un carton (sourire). Par rapport à l’intensité de l’équipe, il ne faut pas mélanger agressivité et engagement.
Je vous promets que je vais arrêter de parler de l’arbitrage parce que ça ne m’intéresse plus du tout. J’ai envie de me concentrer sur le foot et ce qu’on fait sur le terrain.
Je pense qu’il y a certains cartons justifiés car on a passé cette limite d’engagement, mais on ne va pas changer du tout au tout et commencer à retirer le pied, car ça ne fait pas partie de l’ADN du club non plus. On a parfois joué un peu de malchance en accumulant beaucoup de cartons rouges directs sifflés sur un match et pas sur l’autre. Mais je vous promets que je vais arrêter de parler de l’arbitrage parce que ça ne m’intéresse plus du tout. J’ai envie de me concentrer sur le foot et ce qu’on fait sur le terrain. Je n’ai pas envie qu’on parle de moi dans ce sens-là. »
Nantes, un sacré danger en transition
« Nantes est une équipe qui a pas mal d’individualités capables de faire des différences. Certes, on s’attend à un bloc un peu plus bas, avec pas mal de situations de transitons où ils sont capables de faire très mal avec la vitesse et la percussion qu’ils ont dans le secteur offensif. On est conscients de leur état de forme, mais ça ne veut pas dire grand-chose après dix matches dans une saison. Comme tous les matches, on va le préparer comme si on s’attendait à la meilleure version de Nantes. Et la meilleure version de Nantes est capable d’embêter pas mal d’équipes. À nous d’être acteurs, proactifs dans ce qu’on veut faire, et de retrouver un peu d’allant et d’énergie. Je nous ai trouvé un peu amorphe en première mi-temps à Paris. On en a discuté et on a analysé, on a hâte d’être à Bollaert samedi. »
Source : RC Lens
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport
