Arrivé au VAFC en janvier 2024 pour driver la cellule de recrutement, Mathieu Frison a récemment pris du galon en étant promu coordinateur sportif. Un choix qui est apparu comme une évidence pour la direction du club nordiste. Explications.
Le VAFC récompense ses talents
Après le départ de Ben Chorley, marquant la fin « d’un modèle britannique, avec un CEO qui gérait tout l’aspect administratif et un directeur sportif« , détaille Yoann Godin, le VAFC a souhaité « repartir sur une dynamique un peu différente« . « En accord avec lui, on a décidé que sa fonction allait s’arrêter. Il fallait surtout savoir trouver la personne pour le remplacer. Il y a eu beaucoup d’échanges, un processus mené par un cabinet de recrutement, selon la volonté de Sport Republic. »
Il a une vision, il sait où il veut aller. Il n’a pas peur de prendre certains risques.
Yoann Godin au sujet de Mathieu Frison
Et très vite, Yoann Godin a souhaité que Mathieu Frison participe activement à ce process. « La volonté a été de se dire qu’on était satisfait de son travail depuis son arrivée chez nous. Je l’avais vu naviguer dans sa relation avec le coach et les joueurs qui pouvaient arriver, et la partie recrutement. Il y a aussi une vision, il sait où il veut aller, constate le DG du VAFC. Il n’a pas peur de prendre certains risques. Il faut savoir en prendre, tout en mesurant le risque. J’ai eu le souhait de lui proposer d’être promu et de devenir coordinateur sportif. »
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Une nomination qui s’inscrit également dans une volonté d’imposer un mode de fonctionnement « plus vertical« . Pour preuve, Mathieu Frison ne sera pas remplacé à la tête de la cellule de recrutement du VAFC. Pour compenser, le pensionnaire de National va compter sur les réseaux et le pool de recruteurs de Sport Republic. Tout ça dans une stratégie de rationalisation des coûts, le VAFC n’ayant pas d’autre choix que de faire des économies.
Romain PECHON
Yoann Godin seul aux commandes ? « Ma voix a toujours eu une importance au niveau du conseil d’administration. Aucune décision n’a été prise sans que j’y participe. Il y a toujours un actionnaire, un board présent. J’ai beaucoup d’humilité pour dire que je ne vais pas prétendre faire mieux que le coach et Mathieu (Frison) sur le choix des joueurs. Je reste à ma place et j’essaie de travailler sur l’humain. Je considère que je suis capable bien m’entourer. Je pense que les gens ont pu le voir par rapport à ce que j’ai mis en place en dehors du sportif. »
Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
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