VAFC - Rodez [J26] : les notes du match

En sous-régime tout au long de la rencontre, le VAFC s’en est remis à un Lassana Diabaté plutôt solide pour éviter la débâcle contre Rodez (0-2). D’autres ont véritablement coulé sur la pelouse du Hainaut. Découvrez nos notes après cette rencontre comptant pour la 26e journée de Ligue 2.

Les satisfactions :

Il est dans l’œil du cyclone mais n’a pas vacillé malgré la tempête. Parfois fautif et peu décisif ces dernières semaines, Lassana Diabaté (6) a répondu sur le terrain face à Rodez à ceux qui préféreraient voir – à tort ou à raison – Jean Louchet à sa place. S’il a encaissé deux buts, le Franco-Malien est surtout abandonné par sa défense. Du reste, le jeune portier de 20 ans a repoussé bon nombre d’offensives ruthénoises sur sa ligne (27′, 31′, 52′, 90+4′) avec certaines parades impressionnantes, en plus d’arrêter le penalty de Bradley Danger pour laisser les siens dans le match (72′). En vain. Il aura aussi été assez rassurant dans les airs (3′) et dans la gestion de la profondeur (60′).

Dans une défense du VAFC souvent aux abois, Souleymane Basse (6) a tiré son épingle du jeu. S’il n’a pas non plus été irréprochable défensivement (72′), il a été l’un des – si ce n’est le – Valenciennois le plus en vue offensivement. Grâce à une grosse activité et de nombreuses projections dans son couloir gauche, le Sénégalais a apporté le danger. Il est l’auteur de la première frappe de la rencontre (2′) et s’est surtout illustré par ses appels tranchants dans les espaces (42′, 52′, 56′, 58’…). Il aura manqué de la présence dans la surface adverse de la part de ses coéquipiers pour que ses centres soient convertis.

Les déceptions :

Il n’a pourtant pas eu un rôle extrêmement ingrat avec seulement quelques miettes à se mettre sous la dent. Touché à 21 reprises par ses coéquipiers – quasiment autant qu’Hountoundji (23) à Rodez, à titre de comparaison -, Siriné Doucouré (2) a surtout été touché par un déchet technique très inquiétant, aussi bien à la construction (5′, 7′, 20′, 55′) mais également dans le dernier geste. Dans une position dangereuse, l’attaquant prêté par Lorient écrase trop sa tentative du pied gauche (18′) et se retrouve mal placé dans la surface pour reprendre le centre de Souleymane Basse (52′). S’il a, dans l’ensemble, fait les efforts au pressing et pour se rendre disponible, le longiligne avant-centre a plombé le VAFC sur le plan offensif. Il est le premier à être remplacé par Ahmed Kantari, laissant place à un remuant Mathias Oyewsui (66′).

Joffrey Cuffaut (3) a été comme rarement mis en grande difficulté, et notamment par l’intenable Andreas Hountondji. Le défenseur de 35 ans a plus que souffert dans la gestion de la profondeur et sur les premiers appuis, où son déficit athlétique et le poids des années se sont fait ressentir, et notamment sur l’ouverture du score (43′). Il provoque également le penalty stoppé par Diabaté en fauchant Lucas Buades avec une semelle assez appuyée (72′). Sans conséquence. Auparavant, il avait aussi été devancé de façon étonnante par Killian Corredor (27′). Ses quelques bonnes interventions (45′, 57′), parfois au rupteur, ne suffisent à masquer des lacunes criantes face à Rodez.

Une semaine après son but et une prestation convaincante à Dunkerque (2-1), Ilyes Hamache (3) est clairement rentré dans le rang. Incapable de faire la différence sur son côté malgré de nombreuses tentatives infructueuses et parfois inquiétantes techniquement (9′, 19′, 49′, 63′), l’ailier valenciennois n’a tout simplement pas pesé sur la rencontre malgré sa volonté de se rendre disponible dans son couloir gauche. Maigre fait positif : son service parfait pour Basse qui aurait mériter de déboucher sur une meilleure issue (56′). Remplacé par Andrew Jung à la 70e minute.

Après des débuts sur les chapeaux de roues, Manga Foe Ondoa (4) marque quelque peu le pas ces dernières semaines. Dans une animation à trois milieux inédite sous Ahmed Kantari, le jeune milieu de 18 ans a souvent été le plus haut de son trio avec Sacha Bansé (4) et Julien Masson (4), pas beaucoup plus en vue que lui. L’énergique Franco-Camerounais a cherché à amener de la verticalité en combinant avec Siriné Doucouré, dont il a payé le déchet technique (7′, 20′). Combattif mais de plus en plus effacé au fil de la rencontre, il a sorti la tête de l’eau timidement en fin de rencontre, d’une frappe axiale très peu dangereuse (83′).