Le capitaine du VAFC Joffrey Cuffaut s’est confié avant le quart de finale de Coupe de France. Cette compétition est pour lui et ses coéquipiers comme une bulle d’oxygène dans leur saison compliquée. Au fil des tours passés, ils se sont rendus compte qu’ils avaient l’opportunité de réaliser quelque chose qui n’était pas arrivé depuis longtemps au club.
Joffrey, dans quel état d’esprit êtes-vous avant ce quart de finale ?
« Content d’être encore en compétition et de pouvoir jouer un match comme ça important. On est impatient d’être demain. »
Le monde participe à faire du match de demain quelque chose de particulier ?
« On sent que c’est un contexte Coupe de France. C’est un contexte différent de notre championnat de Ligue 2. C’est un peu notre parenthèse, notre bulle d’oxygène sur cette saison. »
Avez-vous hâte d’y entrer dans cette bulle d’oxygène ?
« Oui c’est ça la parenthèse Coupe de France, on a été très sérieux jusqu’à présent. C’est ce qui nous a permis de passer à chaque fois contre des équipes inférieures même si ça n’a pas tout le temps était facile. On se rend compte qu’on est encore là pour un quart de finale, ce qui n’était pas arrivé depuis très longtemps. »
Avez-vous révisé l’histoire du club sur la Coupe de France ?
« C’est hier un journaliste de canal + qui m’a dit qu’éventuellement une demi-finale n’était pas arrivé depuis très longtemps. On se prend un peu au jeu pour sortir de notre quotidien difficile. »
Le poids de l’histoire, c’est un poids ou une motivation énorme pour écrire l’histoire du club ?
« Je pense que ça doit être un super challenge. On est des compétiteurs et on a envie de faire un moment qui n’a pas été depuis longtemps au club, c’est important. »
La Coupe de France peut-elle sauver un peu votre saison ?
« C’est sûr. C’est une compétition, on s’y est pris au jeu petit à petit. Ça nous a permis de gagner des matchs, d’avoir un petit peu de positif et je pense que demain on sera dans la même optique. »
Pensez-vous que, dans un effectif très hétéroclite où des joueurs n’ont pas forcément cette notion sur l’importance de la Coupe de France, vos partenaires ont bien compris ce que ça pouvait représenter un parcours dans l’épreuve ?
« Une coupe nationale peu importe le pays ça reste quand même une compétition à part, je pense que dans leurs pays ils ont joué aussi des matchs comme ça. Là-dessus je ne me fais pas forcément de soucis. C’est vraiment aujourd’hui le timing, le quart qui fait que c’est un match particulier tout simplement. »
Qu’est ce qui va faire la différence ?
« J’ai regardé pas mal de matchs de cette équipe. C’est une équipe très intéressante qui fait des choses très positives en championnat et en coupe de France. Ça va être un match très serré et il va falloir être très performant sinon ça ne passera pas. »
Est-ce que c’est facile de switcher entre les difficultés du championnat et la coupe ?
« Une saison c’est toujours très long, c’est sur 9-10 mois. C’est un long championnat, un long marathon. Là un match de Coupe c’est 90 minutes et on a le résultat dans l’instant T. Oui je pense c’est difficile, ça nous permet aussi de nous sortir de notre quotidien difficile du championnat. C’est notre bulle d’oxygène, notre parenthèse, jusque-là ça nous a donné un petit rayon de soleil et j’espère que ça continuera demain pour tout le monde. »
Propos recueillis par Lucas PIRART-GUTIERREZ
Crédit photo : Daniel Derajinski/Icon Sport