Cette semaine, Nicolas Rabuel est parti à Clairefontaine dans le cadre de sa formation pour passer le brevet d’entraîneur professionnel de football (BEPF). Le coach du VAFC revient sur l’avancée de sa formation et de son lien avec le club pendant ces semaines loin du Nord. Entretien.
Comment s’est passé votre rapport de stage à Clairefontaine ?
Bien, j’ai validé la certification. C’était une semaine bien dense. Une de plus, à chaque fois en formation les semaines sont bien chargées. Celle-ci l’était particulièrement.
Validé ça veut dire que vous avez été reçut ?
Non, tout au long de l’année, il y a quatre unités capitalisables (UC) à valider. Aujourd’hui j’en ai validé trois et il y en reste une à valider au mois de mai. Autour de ces UC, il y a aussi des évaluations qui viennent confirmer et valider ces UC. Si tu valides les quatre, tu as le diplôme.
Qui est avec vous dans votre promotion ?
Les plus connus sont Benoît Pedrettin, Matthieu Chalmé, il y a Dimitri Farbos qui est adjoint à Rennes, Thomas Fernandez qui a les u19 de Toulouse. Il y a Fabien Valéri, Christophe Raymond, Sylvain Didot, Jean-Marie Huriez, Grégory Vignal. On est dix.
C’est particulier de passer un diplôme pour apprendre un métier et l’exercer en même temps ?
Ce n’est pas un diplôme qui est fait pour apprendre ton métier. C’est un diplôme qui vient accompagner ta méthode. Ce n’est pas nous donner une méthode, autant sur les autres diplômes on te donne des outils, là c’est un accompagnement à la fois sur le terrain et dans le management.
C’est vraiment aussi simple que ça de passer d’entraîneur de Ligue 2 à élève ?
Non car quand je vais à Clairefontaine, je suis toujours entraîneur, ça ne change rien. Tu es en formation mais tu es toujours entraîneur. Ce qui est par contre difficile, c’est que quand tu es là-bas, les semaines sont tellement denses que tu es connecté à 100% sur ta formation. Tu suis à distance ce qui se passe en club avec la relation avec le staff et les séances filmées. Et quand je reviens, il faut tout de suite reconnecter et préparer la séance.
Ça veut dire que la journée vous apprenez et le soir vous regardez les séances du VAFC ?
Même pas ça une fois qu’on a terminé la journée, on a des retours vidéo à préparer. Le principe est que dès qu’un coach passe sur le terrain, il est filmé avec un observateur. Et le soir tu dois préparer un montage vidéo, faire un retour pédagogique sur son passage que tu donnes le lendemain. Là-bas, tu y es de 7 heures du matin à minuit le soir et tu as 10-15 minutes entre midi et deux pour te connecter avec le club.
Quelle place à le VAFC dans cette semaine de formation ?
J’essaye de regarder les séances tard le soir. D’où l’importance du staff. Avant de partir, je planifie la semaine, ce qu’on veut travailler. Le staff a les directives et moi j’ai un retour vidéo.
Propos recueillis par Clément ROSSI
Crédit photo : Eddy Lemaistre/FEP/Icon Sport
Je trouve qu un déclic ferai retrouver la confiance a l équipe aller va