Après une première partie de saison où il a été privé d’éléments dans le domaine défensif puis de deux milieux de terrain, Nicolas Rabuel aborde cette deuxième partie de saison avec l’ensemble de son groupe à sa disposition. De quoi amener le coach du VAFC à procéder à des choix et par conséquent à faire des malheureux. Un aspect de son rôle que l’intéressé aborde avec une certaine sérénité.
Le VAFC de nouveau au complet
Mine de rien, l’effectif du VAFC est tout sauf le moins garni du championnat de France de Ligue 2. Avec 27 joueurs à sa disposition (dont 3 gardiens), Nicolas Rabuel a même l’embarras du choix au moment de coucher 18 noms sur la feuille de match. De quoi susciter potentiellement certaines frictions dans la gestion d’un groupe au quotidien. « Oui et en même temps, c’est ce qui est plaisant, juge l’intéressé. Comment réussir à faire avancer tout le monde en sachant que tout le monde ne peut pas jouer ? » Une question à laquelle que beaucoup d’entraîneurs ont déjà du répondre avant lui et sur laquelle certains se sont cassé les dents en fonction de la nature des hommes à leur disposition.
Sur ce point, Nicolas Rabuel semble plutôt bien loti au regard de ce qui filtre sur le comportement de son groupe depuis le début de saison. Le coach du VAFC a également su concerner un maximum de monde en utilisant 26 joueurs différents, dont une quinzaine d’éléments avec au moins 500 minutes de temps de jeu. « C’est ma conception du groupe. Ceux qui débutent sont importants, mais ceux qui finissent le match ou postulent au match d’après sont tout aussi importants, affirme-t-il. Il y aura forcément certains qui joueront plus que d’autres, mais parfois, les saisons peuvent se jouer sur les quatre ou cinq derniers matches avec certains joueurs qui ont eu un temps de jeu limité jusque là. »
Avant d’en arriver là, le VAFC a déjà eu des blessures à gérer, comme celles conjuguées de Mohamed Kaba et Julien Masson au milieu de terrain pendant l’automne, ou bien encore les pépins physiques d’Allan Linguet et Mathieu Debuchy au niveau du secteur défensif en tout début de saison. « D’autres ont eu l’occasion de s’exprimer et la machine a continué de tourner, constate Nicolas Rabuel. En termes d’entraînements, on a passé la moitié de la saison, c’est ce que j’ai dit aux joueurs, mais ce n’est pas le cas pour la compétition. Il va y avoir beaucoup de matches et de la densité en deuxième partie de saison. Le groupe m’a prouvé que quand il en manquait un pour blessure, suspension ou d’autres raisons, un autre prenait le relais. Tout ce qu’ils font au quotidien, le climat, ça permet à ceux qui jouent moins de performer demain ou après-demain. »
Et au VAFC de rester le plus haut possible au classement, avec désormais un groupe renforcé par les retours de Mohamed Kaba et Julien Masson. Et si le premier sera encore trop court pour commencer, le premier devrait être de la partie aux côtés de Mathis Picouleau et Noah Diliberto, qui font partie des joueurs qui ont su saisir leur chance au gré des blessures et des suspensions. A eux désormais de rendre la tâche la plus difficile à un Nicolas Rabuel qui ne demande qu’à avoir ce genre de maux de tête.
Romain PECHON
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans cet article ? Contactez la rédaction en précisant le titre de l'article.