Arrivé cet été au VAFC, Jorge Maciel a déjà convaincu son monde par son discours affirmé et des premières sorties en match amical intéressantes dans le jeu. Le Portugais de 37 est revenu, chez nos confrères de la Voix des Sports, sur quelques points qu’il avait encore peu, voire pas, évoqué depuis son intronisation en tant que numéro un sur le banc de VA. Morceaux choisis.
Le risque de commencer en numéro un au VAFC
« Ce n’est pas un risque en soi mais je pars un peu dans l’inconnu car on ne sait pas ce que ça va donner. Mais c’est surtout très excitant, c’est ce côté challenge dont j’avais besoin. Quand je suis allé en Libye c’était la même chose. Tout ce que je savais de ce pays, c’était Kadhafi. Tout ça te fait grandir, dans la vie, il faut se fixer des challenges. Car si le foot se joue à peu près de la même façon depuis toujours, les problèmes ne sont jamais les mêmes. »
Le travail effectué sur le VAFC et la ville de Valenciennes
« C’est le minimum. Et c’est surtout une question de respect. Je ne suis pas plus grand que le club et je ne le serai jamais. C’est le club qui me donne une opportunité incroyable donc je dois connaître la réalité locale. Ma plus grande responsabilité elle est par rapport au club et aussi aux supporters. Les gens de Valenciennes doivent pouvoir s’identifier à ce qu’on veut proposer, se dire que notre travail est proche des valeurs de la ville. C’est la base d’un entraîneur pour moi : tu as tes idées mais tu es dans un contexte et ça doit coller avec ce contexte. Et puis c’est aussi une richesse personnelle de connaître l’endroit où je suis. »
La place à accorder au centre de formation
« Si tous les ans tu amènes 4-5-6 joueurs issus de la formation pour renforcer ton groupe, c’est qu’il n’est pas assez compétitif à la base. Quand tu arrives à faire monter deux jeunes par saison, c’est déjà quelque chose d’important. Il faut être clair avec ça. On ne peut pas compter uniquement sur les plus jeunes et espérer être régulier. Il y aura toujours un lien très fort avec la formation, une vraie connexion mais il y aura un équilibre à trouver, on en a conscience. Car ça ne sert à rien de prendre des joueurs du centre de formation à l’entraînement avec les pros s’ils n’ont pas de place pour jouer. Personne n’est gagnant dans ce cas-là. »
Source : la Voix des Sports
Crédits photo : VAFC