À l’arrêt depuis de longues semaines, le VAFC et Ahmed Kantari auront fort à faire pour relancer la machine face à Dijon avec encore beaucoup d’absents, ce mercredi (19h30), à l’occasion de la 2e journée de National.
Des options toujours plus limitées pour le VAFC
Comment faire plus avec moins ? C’est la question que doit ressasser Ahmed Kantari ces dernières semaines. Alors que son VAFC enchaîne les matches sans victoire en championnat, l’entraîneur valenciennois voit aussi ses hommes tomber un à un. Outre les blessures de longue date de Souleymane Basse, Bakaye Dibassy et Jean Louchet, VA devra compter sans Byani Mpata Lama et Jordan Poha, tous deux suspendus. Ajoutez à cela l’enchaînement des matches dû à la Coupe de France et la gestion des charges de travail, et vous obtenez « des semaines pas idéales pour travailler », dixit Kantari.
« On a pu faire un retour sur le match de Sochaux qui, dans le contenu, n’était pas mauvais, assure le technicien de 39 ans auprès des médias du club. Quand on revoit le match, on se dit qu’on aurait pu ramener un résultat de Sochaux, avec ce que l’on a proposé, notamment en première mi-temps avec des occasions très franches. L’équipe sochalienne a été très très efficace, on a plus de 66% de possession en deuxième période, Sochaux a deux frappes dans la surface, deux buts. Ça fait partie du jeu, on a aussi eu cette efficacité contre Concarneau par exemple dès le début de la rencontre. Ça fait partie d’une saison, nous sommes parfois un peu plus efficaces, d’autres fois un peu moins. Ça va tourner demain. »
Un message d’encouragement plus qu’une certitude, tant Dijon s’avance au Hainaut bien plus confiant et sûr de ses forces que le VAFC. « C’est une équipe diamétralement opposée à la nôtre, observe Ahmed Kantari. On a très bien commencé, on est maintenant sur une série de matchs sans victoire, eux c’est totalement le contraire. Dijon est une équipe avec un nouveau coach qui est arrivé, adepte du système en 4-4-2 qu’ils maîtrisent assez bien. Avec de la continuité, ils ont su obtenir des résultats, ils ont beaucoup de joueurs disponibles également avec un effectif assez conséquent. Le DFCO est dans une spirale positive, à nous d’inverser la dynamique. » Une nécessité de plus en plus urgente.
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport