Aligné dans le onze de départ du VAFC à Lyon (3-0) alors qu’il n’était même pas annoncé dans le groupe, Allan Linguet, de retour de blessure, et son entraîneur ont surpris leur monde. Les deux principaux intéressés reviennent sur cette épisode assez singulier.
Ahmed Kantari a tout tenté
C’était pour le moins inattendu. Absent du groupe convoqué par Ahmed Kantari pour la demi-finale de Coupe de France à Lyon, Allan Linguet montait dans l’avion, lundi après-midi, seulement pour accompagner ses coéquipiers pour un nouvel épisode de cette folle épopée. C’était sans compter sur la ruse d’Ahmed Kantari, qui a tenté le tout pour le tout. « Bien sûr qu’il y a un peu de bluff ! », s’amusait le technicien du VAFC au micro de France Bleu Nord après la rencontre, avant d’expliquer ce stratagème : « Entre Lyon et nous, il y a deux mondes d’écart. Je crois que c’est 56 millions de transferts en hiver, huit ou neuf recrues. Ça n’a rien à voir. On est obligé de jouer sur l’effet de surprise aussi, et je pense qu’on les a bien surpris et bien embêté. »
Allan Linguet, lui, n’était pas du tout surpris. « Cela fait presque cinq semaines que je bosse pour revenir (depuis sa blessure à Rouen, ndlr), assurait le latéral droit alors que Halid Sabanovic, sa doublure, était elle aussi blessée. Dans ma tête, j’avais à coeur de jouer ce match. J’ai fait tout mon possible pour revenir, j’ai repris cette semaine. Je me sentais bien, le coach m’a permis de jouer ce match qui restera forcément dans nos têtes. » Incertain encore lundi, le pari d’aligner Allan Linguet se sera avéré relativement payant même si ce dernier, à l’image de tout un collectif, aura explosé en deuxième mi-temps après un premier acte de très belle facture.
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport