Pour son deuxième match à la tête de l’équipe première du VAFC, le coach Ahmed Kantari n’a pas connu de deuxième succès, contre le Paris FC (0-1), après Mulhouse. Il reste convaincu, néanmoins, que ses hommes sont sur le bon chemin.
Un premier acte avec de l’intensité
« On a voulu attaquer ce match tambour battant, parce qu’on n’a pas le choix de toute façon : on n’a pas le temps de calculer. On a mis beaucoup d’intensité en première mi-temps, mais on s’est rendu compte que sur la durée du match, ç’a été difficile à garder. Les organismes sont fatigués, ça fait six mois, c’était le 18e matchs de championnat, plus les deux matchs de Coupe… Ça fait beaucoup pour eux. Il y a des joueurs qui ont beaucoup joué pour certains, et qui sont émoussés. Mais ce n’est pas une excuse. Aujourd’hui, il y a eu une envie de mettre de l’intensité et un investissement que je ne peux pas reprocher aux joueurs. C’est ce que je leur ai dit à la fin du match : si vous mettez ces ingrédients, comme en première (mi-temps), à un moment, la réussite va tourner dans l’autre sens.
Il n’y a pas de solution miracle. On s’est créé des occasions nettes, des face-à-face, mais ce n’est pas rentré. Si on s’est créé trois ou quatre occasions aujourd’hui, il faudra peut-être s’en créer sept ou huit. Mais à un moment donné, il faut forcer le destin. Je ne crois pas en la chance, je crois en la réussite. Et la réussite, il faut la provoquer. Plus on se créera de situations, plus on sera dans la surface adverse, plus on aura l’occasion de mettre le ballon dans le but. Je pense qu’il faut persévérer dans ce sens. On s’est créé des occasions. Je pense que je serai très inquiet si on ne se créait pas du tout d’occasion. »
Un problème physique ?
« Aujourd’hui, le résultat n’est pas celui escompté. Maintenant, dans le contenu, on a mis cette intensité-là au début. Plus on met l’équipe adverse en difficulté, notamment sur la durée du match – aujourd’hui, on a pêché sur cette mise en difficulté sur la durée du match -, plus on a de chances de gagner les matchs. Aujourd’hui encore, je pense que physiquement on n’est pas prêt à faire mal sur la durée du match à un adversaire.
Un problème de préparation ? Très sincèrement, je pense qu’il y a de la fatigue, des joueurs émoussés physiquement avec cette première partie de saison. Et puis mentalement, on sait tous qu’avec les victoires, on récupère plus vite. L’idée, c’est de pouvoir activer des leviers au niveau de la récupération afin de retrouver des forces pour pouvoir, contre Ajaccio (mardi), reproposer un match avec autant d’intensité que sur la première mi-temps. Mais en espérant le faire durer sur l’intégralité du match.
Source : VAFC
Crédits photo : Dave Winter/Icon Sport