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    VAFC : Ahmed Kantari « accuse le coup » et regrette le « manque de réalisme » après Dunkerque

    Enzo Pailot18 février 2024
    Ahmed Kantari VAFC
    Dave Winter/FEP/Icon Sport

    Éminemment déçu après la défaite du VAFC dans les derniers instants à Dunkerque (2-1), Ahmed Kantari relativise tant bien que mal le préjudice de ce point perdu et protège ses joueurs, qu’ils jugent irréprochables dans l’engagement.

    Le VAFC paie son envie des trois points

    « C’est cruel. C’est le mot que j’ai envie d’utiliser. On est au-delà du temps réglementaire et on encaisse ce but sur rien, on se fait contrer à l’extérieur. Je pense que les joueurs avaient envie d’aller gagner et de ne pas se satisfaire de ce match nul. Ça peut se comprendre que les joueurs se projettent et essaient d’aller chercher cette dernière occasion pour nous, au risque de se découvrir. Je pense que prendre zéro point ou un point, ça ne change pas grand-chose. Je préfère avoir des joueurs engagés qui essaient d’aller chercher les victoires, mais force est de constater qu’elles ne viennent pas. Elles ne viennent pas… »

    VA n’a pas abdiqué

    « Prendre un point n’aurait pas suffi, même si on montre que psychologiquement, même en ayant encaissé ce premier but en début de match, on ne s’écroule pas. Cette équipe revient. Elle revient au score et elle revient dans le jeu aussi. Il y a des saisons comme cela où, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. »

    Une déception à son paroxysme au VAFC

    « Ce que j’ai dit à mes joueurs après le match ? De vite se doucher et de rentrer à la maison. Je pense qu’il y a des analyses qui ne sont pas bonnes à faire à chaud. Je les verrai tranquillement en début de semaine. Comme j’ai dit, c’est cruel. Tout le monde est sur de la déception. Les émotions sont à leur apogée. Aller rajouter des mots sur ces émotions, ce n’est peut-être pas le bon moment. »

    Un cruel et criant manque d’efficacité

    « On a ce face-à-face avec le gardien (d’Ilyes Hamache à la 64′), où on doit être plus réaliste et tueur. Ce soir (hier soir, ndlr), Dunkerque a été plus réaliste que nous. Ce n’était pas un super match de Ligue 2. Je pense qu’on s’accorde tous à dire que le niveau technique n’était pas très élevé, c’était beaucoup dans la verticalité et beaucoup de jeu direct. Mais ça fait partie de la Ligue 2, de notre championnat. Je pense que les deux équipes ont fait un match, dans le contenu, médiocre, sans vouloir noircir le tableau. Quand tu as ce genre de match, il faut savoir être réaliste. On a eu des occasions, on n’en a pas mises assez. »

    Des joueurs à ne pas pointer du doigt ?

    « On peut voir le verre à moitié vide en disant qu’on encaisse vite. Mais on peut voir le verre à moitié plein en disant que, malgré tout, on réagit et on égalise. C’est quand même qu’il y a de la force de caractère dans ce groupe, parce que la situation, croyez-moi, n’est pas facile à vivre pour tout le monde. Et pour eux les premiers. Aujourd’hui, j’ai envie de protéger mes joueurs parce que je vois bien qu’il n’y a aucun qui triche. Dans l’investissement, ils sont à fond. C’était un match à gagner, pas un match à faire un nul. Ils ont essayé de le gagner jusqu’à la fin, mais malheureusement ils le perdent. On le perd tous ensemble. »

    Une surprenante approche dunkerquoise

    « Dunkerque ? Je m’attendais à une équipe plus joueuse, d’habitude elle joue plus. Là, ils ont usé et abusé du jeu direct, mais je trouve qu’on s’en est bien sorti et qu’on l’a bien géré. On a été combattif sur le premier ballon et le deuxième duel. Ce n’était pas le Dunkerque auquel je m’attendais, mais dans la situation on est au classement, on s’attendait à une grosse bagarre et on l’a eu. »

    La coupe pour se relever, encore ?

    « On sait que la coupe est un rayon de soleil dans notre saison. Elle va arriver. J’avoue que pour l’instant, je n’y pense pas. Pour l’instant, on accuse le coup après cette défaite. Là, il faut être uni et être ensemble. C’est là aussi qu’on voit la force d’un club et d’une institution. Je répète : il n’y a personne qui triche chez les joueurs, ils mettent de l’investissement, de l’envie, du jeu vers l’avant. On manque quand même cruellement de réalisme. Aujourd’hui, avant de penser à la coupe, on va penser à panser les plaies. »

    Source : VAFC

    Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport

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