Dernier renfort du mercato estival du VAFC, Adrian Grbic pourrait bien faire ses grands débuts vendredi à l’occasion de la réception de Laval. Très impliqué dans les négociations débouchant sur sa venue, Nicolas Rabuel est heureux d’accueillir celui qui avait mis 17 buts en Ligue 2 avec Clermont lors de la saison 2019/2020. Entretien.
Adrian Grbic a rejoint le VAFC. Que peut-il vous apporter ?
Adrian va nous apporter sa qualité sur le positionnement, sur le déplacement. Il a une bonne lecture du jeu et il a vite pris des repères, trouvant même des connexions avec ses partenaires en 24/48 heures. Sa présence dans la surface et sa qualité de finition sont également des atouts. Pour cela, il faut aussi qu’on l’alimente.
L’idée est de l’aligner seul devant ou de l’associer à un attaquant actuel ?
C’est toujours la même chose. Peu importe qui on va mettre au départ, l’idée est de bien l’entourer dans l’animation offensive. Il faut qu’on puisse le trouver dans le jeu combiné, qu’il puisse participer à la construction et surtout être présent dans la surface.
En quoi son profil se distingue des joueurs déjà à votre disposition ?
Il a ses caractéristiques à lui. Ugo (Bonnet) aime bien la profondeur, Marius (Noubissi) est plus un point d’appui. Adrian a de la polyvalence même si la profondeur n’est pas sa qualité première. Maintenant, sa qualité de déplacement peut lui permettre de s’ouvrir des espaces dans la profondeur. On voit qu’il peut se mettre en position de frappe sur peu de positions.
La connexion avec Jason Berthomier, c’est aussi un gain de temps pour moi.
Visiblement, vous avez été suffisamment convaincant pour l’attirer au VAFC. Quel a été votre discours pour le convaincre ?
Je lui ai parlé du projet de jeu, de ce qu’on souhaitait mettre en place. Ce qui nous manquait et ce qu’il pouvait nous apporter.
Sa saison prolifique à Clermont était aux côtés de Jason Berthomier, aujourd’hui dans l’effectif du VAFC. Pensez-vous que cette connexion peut se réactiver trois ans plus tard ?
C’était l’un des points importants dans le recrutement. Je savais qu’ils avaient déjà joué ensemble, même si c’était il y a trois ou quatre ans. Quand tu vis une saison comme ça, où tu performes sur le plan offensif, c’est le genre de connexion qui reste en mémoire. C’est aussi un gain de temps pour moi.
Comment le trouvez-vous physiquement et moralement, sachant qu’il a peu joué en Ligue 1 ?
Il est prêt, il a faim. C’était aussi un argument qui plaidait en notre faveur. Il savait qu’il pouvait avoir du temps de jeu en venant chez nous. Il est arrivé il y a peu, on a mis en place ce qu’il fallait pour qu’il ait des séances mais aussi de la récupération. Il pose déjà pas mal de questions, j’ai défini le cadre et le projet de jeu. On sent qu’il a des fourmis dans les jambes et l’envie de retrouver la compétition. Depuis qu’il est à Lorient, il a peu joué, peu de compétition. Il est apte pour Laval, il a fait les deux dernières séances avec nous.
Adrian se sait attendu ?
Attendu par qui ?
Par ceux qui aiment le VAFC et qui veulent voir le club marquer des buts !
Il connaît les besoins. Il se sait attendu mais Adrian a 26 ans, c’est un international. Il est très calme et serein dans l’attitude. On sent une envie de s’intégrer et de vite performer. Ca a été très positif et on prend toutes les bonnes énergies.
Propos recueillis par Clément ROSSI avec Romain PECHON