S’il fait aujourd’hui les beaux jours du LOSC, c’est sous le maillot du VAFC que Lucas Chevalier a effectué ses premiers pas dans le monde professionnel. Prêté lors de la saison 2021/2022, le gardien de but a laissé un très bon souvenir aux habitués du stade du Hainaut, qui ont bien failli ne jamais le voir à l’oeuvre. Explications.
Valenciennes, une belle histoire après des débuts compliqués
Devenu un des meilleurs gardiens de Ligue 1 à seulement 22 ans, sous le maillot du LOSC, Lucas Chevalier n’en oublie pas pour autant l’importance du VAFC dans son éclosion. « Je voulais du temps de jeu et Lille voulait me prêter aussi. J’ai une chance de fou de trouver Valenciennes, qui est juste à côté, à 30 minutes de route. Je n’ai même pas déménagé, je suis resté dans ma région lilloise, je faisais la route tous les jours« , se remémore Lucas Chevalier à l’occasion d’une longue interview accordée à la chaîne Youtube Todays It’s Football.
« Ma famille était autour de moi, elle venait me voir en Ligue 2. Valenciennes était un bon club de Ligue 2, qui a un beau stade. Ce n’est pas un petit club, il y avait les infrastructures, poursuit l’international espoir. J’avais tout pour montrer ce que je valais déjà en Ligue 2 et postuler pour le dessus. Dès que j’ai vu l’opportunité, j’ai dit que c’était magnifique.«
Lucas Chevalier fait preuve d’abnégation
Sauf que cette idylle d’une saison aurait pu ne jamais voir le jour. La faute à une blessure qui a bien failli tout remettre en cause. « Dès que j’arrive, je me fais le ménisque à droite (ndlr : Lucas Chevalier est aujourd’hui blessé au ménisque gauche), à une semaine de la reprise. On me dit : « tu vas rentrer à Lille, c’est fini ». Là, je me dis que je rate le coche, que je ne vais pas jouer, j’en ai l’opportunité mais le genou dit non. Ils prennent Saturnin Allagbé pour pallier mon départ. »
Il y a quand même eu un moment de doute. Ce n’était pas gagné.
Lucas Chevalier à propos de ses débuts au VAFC
A ce moment-là, Valenciennes « n’est pas dans l’optique de payer deux salaires« . « Je les comprends, ce n’est pas un club qui a la bourse à Rothschild, concède Lucas Chevalier. Au final, le président (ndlr : Eddy Zdziech) accepte de garder le contrat en disant que j’allais revenir de blessure et jouer. Je me bute pour revenir sept semaines plus tard. Le gardien avait fait un début de saison mitigé. Je suis lancé à Pau, on fait 1-1. Directement, j’ai été là, je ne suis pas sorti de l’équipe. Il y a quand même eu un moment de doute. Ce n’était pas gagné.«
Crédits photo : Michel Luccioni/Icon Sport
