Auteur jusqu’ici d’une campagne de Ligue des Champions assez bluffante, avec notamment des victoires contre les deux clubs de Madrid et un nul contre la Juventus, le LOSC a l’occasion de valider son ticket pour le top 24, et même se donner le droit à mieux, en cas de succès contre Sturm Graz, mercredi. Et si l’adversité paraît bien moindre, la prudence est de mise chez les Nordistes.
Le LOSC doit finir le travail
Après avoir battu le Real Madrid et l’Atletico, le risque pourrait être grand pour le LOSC de prendre un peu par-dessus la jambe le match contre Sturm Graz, actuel 29e de la phase de championnat de la Ligue des Champions. « Ce serait dommage de gâcher mercredi les choses extraordinaires faites depuis cinq matches en Champions League, prévient Bruno Genesio. Il faudra être à notre niveau, avoir la même implication, le même engagement qu’on a depuis plusieurs mois. En général, quand on a ça, il y a le résultat derrière. »
Un résultat qui validerait, a minima, la qualification du LOSC pour les barrages. Avec la perspective de viser encore mieux sur les deux derniers matches, au mois de janvier. « C’est une occasion parfaite si on est sérieux, insiste le coach lillois Ce serait dommage de sous-estimer cette équipe ». « Je crois que tout le monde est conscient de la situation : si l’on gagne, ce sera un grand pas pour le club pour atteindre le top 8 et être présent lors des prochains tours. On répondra présent », promet Gabriel Gudmundsson.
« Il n’y a aucun match facile en Ligue des champions, on a pu l’expérimenter, poursuit le latéral gauche. Avec le soutien de nos supporters, nous devons gagner. » « Ce sera encore un match à domicile, devant notre public, qui sera difficile à jouer. Il faudra aussi tenir compte du match à Marseille samedi dans la répartition du temps de jeu », se projette déjà Bruno Genesio, sans pour autant escamoter cette échéance européenne. Actuel douzième, à égalité de points avec le sixième, Lille peut d’ores et déjà s’assurer un « printemps européen ». L’occasion est trop belle pour la laisser filer.
Romain PECHON avec Enzo PAILOT
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport