Avec l’objectif de répondre à la baisse du temps de jeu des jeunes joueurs professionnels, les deux grands organismes du football français vont lancer début octobre la Ligue des Espoirs, une compétition qui se tiendra en parallèle des championnats professionnels sans se substituer aux équipes réserves.
Une nouveauté et un format bien spécifique
Le football français innove. Du moins, à son échelle. Alors que le Portugal ou l’Angleterre disposent déjà de formats similaires, la Fédération Française de Football (FFF) et la Ligue de Football Professionnel (LFP) ont décidé, comme révélé par L’Équipe, de créer la Ligue des Espoirs afin de répondre à la baisse du temps de jeu des jeunes professionnels et au fait que les équipes réserves évoluent désormais principalement en National 3. « Certains de nos meilleurs potentiels n’avaient plus la possibilité de jouer le week-end, explique Hubert Fournier, le DTN, auprès de L’Équipe. On a eu beaucoup de discussions avec les directeurs des centres de formation et ce sujet remontait depuis plusieurs années ».
Les formateurs français ont élaboré un format bien spécifique pour cette compétition, lancée début octobre et qui ne se substituera pas aux équipes réserves, qui continueront donc d’évoluer dans leur division respective. Concrètement, les clubs participants s’affronteront sur six dates, avant les demi-finales et la finale. Tous ne seront pas concernés puisque seuls Toulouse, Monaco, Saint-Étienne, Nantes, Montpellier, Strasbourg, le PSG, le Paris FC, Ajaccio, Auxerre, Nice, Bordeaux, Rennes, Caen, Le Havre et l’OM seront de la partie.
Ces derniers s’affronteront sur des matches de 90 minutes, sans prolongation et directement aux tirs au but en cas de match nul, le lundi à 14h30 – sauf exception -, sur terrain en herbe et sans spectateurs – hormis à partir du dernier carré.
Crédits photo : Sandra Ruhaut/Icon Sport