Ugo Bonnet (VAFC) : « On peut faire un petit peu mieux »

Ugo Bonnet VAFC
Loic Baratoux/Icon Sport

Après une semaine sans matches pour cause de Coupe de France, le VAFC fait son retour à la compétition. En ligne de mire, la réception demain de Metz, concurrent rude du haut de tableau. Conscient de l’enjeu, Ugo Bonnet croit en la force collective et au travail effectué à l’entraînement. Entretien.

Ugo Bonnet, qu’en est-il de votre état de forme ?

J’ai pris un coup à Dijon sur la hanche. Ça va mieux, du coup je suis apte. C’était un coup dans la crête iliaque, un os dans la hanche. Les muscles étaient écrasés.

D’un point de vue personnel comme collectif, comment Valenciennes va aborder cette deuxième partie de saison ?

On a prouvé qu’on pouvait bien figurer dans ce championnat. C’est vrai que jouer le maintien, c’est la priorité. Je pense qu’on peut ensuite bien figuré, on a prouvé qu’on avait fait des matches contre des équipes bien classées et qui jouent la montée. Après, nous avons eu un peu de mal contre les équipes qui jouent le maintien sur le papier. On va dire que c’est mitigé. Au classement, nous sommes en plein milieu. Nous sommes capables du bon comme du mauvais, on l’a vu. On peut faire une meilleure deuxième partie que la première.

Comment expliquez-vous la réussite face aux gros et le fait que c’est plus difficile face aux « petits » ?

Je pense que nous étions une équipe un peu plus surprenante en première partie de saison. Maintenant, l’adversaire nous a un peu plus analysé, il nous a catégorisé comme un bon élément du championnat, ce qui fait que ça nous a freiné quelques fois contre des équipes plus faibles.

La deuxième partie de saison s’annonce donc plus difficile que la première…

Oui et non, car nous sommes onzièmes. Quand ils vont jouer contre nous, ils ne vont pas jouer contre Metz ou autre. On va dire que les équipes du bas de tableau vont jouer un autre championnat. Il est souvent dit que la deuxième partie de saison est un second championnat, où les équipes jouent plus défensives et jouent le maintien. Quant aux équipes qui sont en haut, elles vont essayer de monter. Elles savent à quoi s’attendre et quand elles vont jouer contre nous, elles savent par rapport au match aller et l’analyse réalisée.

Onzièmes, est-ce vraiment votre place ?

Je pense qu’on peut faire un petit peu mieux. Je l’ai dit, on peut aller chercher quelques places. Après, il ne faut pas s’enflammer. Il y a des équipes dans le championnat qui ont montré qu’elles étaient supérieures à nous. Sur un match, on peut atteindre tout le monde.

Sur le long terme, ce serait entre 8es et 12es ?

Si on finit au-delà de la huitième place, ce serait une belle deuxième partie de saison.

Et d’un point de vue personnel, quels sont vos objectifs ?

Faire mieux que ce que j’ai fait en termes de statistiques. À l’image de l’équipe, je pense qu’offensivement, on ne pèse pas assez sur les défenses adverses. Essayer de se créer plus d’occasions et d’être plus dangereux dans les trente derniers mètres.

Est-ce qu’il y a un déclic qui vous a fait basculer dans le mauvais sens ?

Le match à Laval a un peu résumé notre impuissance offensive. On a peut-être fait des erreurs défensives qui nous ont coûté des matches aussi, qu’on ne faisait pas en première partie avant cette série. Nous avions un peu plus ce brin de chance, de réussite, de solidité. Les gens savaient que c’était dur de nous manoeuvrer, de nous mettre un but. C’est vrai que ce match a été un tournant. Après, on travaille tous les jours à l’entraînement, le coach nous fait travailler et il attend des choses de nous. Je sais que lui aussi ainsi que le staff en ont conscience, on en discute. On va essayer d’améliorer.

Au quotidien, comment cela se travaille ?

Par les connexions, par le jeu, en essayant d’avoir des connexions. C’est sûr qu’on a des circuits préférentiels, des consignes en particulier. Je ne vais pas trop rentrer là-dedans, sinon je vais tout vous donner comme clés. Il faut que ça reste un peu secret. Essayer de créer des habitudes et le répéter en match. C’est important, car on a beau s’entraîner toute la semaine, la vérité du samedi est totalement différente.

Cela fait un an que vous êtes à Valenciennes. Quand vous êtes arrivé, vous avez dit que vous veniez pour franchir un cap. Avez-vous trouvé ce que vous êtes venu chercher ?

Oui, on va dire que je suis passé dans un club d’une autre dimension. L’année dernière, quand je suis arrivé, l’objectif était clair : jouer le maintien. On l’a fait. Pas forcément d’une belle manière, mais on a réussi à le faire. Cette année, tu sens la différence avec mon ancien club qu’était Rodez, au quotidien. Après, je ne suis pas passé de tout petit club à la Ligue 1, ce n’est pas un énorme changement. Mais c’est un bon changement.

À quel type de match vous attendez-vous contre Metz ?

Ce sera un match difficile. Contrairement à nous, ils sont dans une très bonne dynamique. Ils ont eu un passage à vide dans le championnat. Nous qui les avions joué au début, nous les avions trouvé pas mal. Après, ils ont eu un trou et là, on les reprend quand ils sont biens. Au match aller, on a eu quelques situations offensives qu’on aurait pu mieux négocier. Je pense que c’est une équipe prenable, on a travaillé pour gagner ce match. On a une série d’invincibilité qui doit perdurer à domicile, ce doit être une force. Si on arrive à amener ça jusqu’à la fin de saison, je pense qu’on sera bien classés.

Propos recueillis par Clément ROSSI avec Pavel CLAUZARD

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