Recevant le quatrième du championnat au coup d’envoi, le VAFC a glané le maintien qu’il cherchait depuis des semaines face à Sochaux (1-0). Ugo Bonnet considère que Valenciennes a su répondre présent dans cette finale pour le maintien. Entretien.
Ugo, on imagine que ce résultat est une vraie délivrance…
C’est ça ! C’est l’objectif du club qui a été réalisé ce soir, à savoir gagner et le maintien en Ligue 2. C’est officiellement fait.
Et il est obtenu grâce à votre but…
Ça fait plaisir, oui. Je suis arrivé quand on était dix-huitième, on jouait clairement le maintien, je le jouais, je savais que ce serait dur. Il y a eu des moments bien, d’autres moins bien. On a tout connu sur la deuxième partie de saison. On pensait avoir fait le plus dur et au final, on s’est mis le doute. Ce que l’on a fait depuis trois matches, on aurait pu le faire avant. On s’est foutu un peu le feu parce qu’il y a largement la qualité pour faire mieux dans ce groupe.
Est-ce un réveil tardif ?
Complètement. On s’est foutu le feu. Aujourd’hui, on était dans un money time, c’était soit « oui », soit « non », soit « blanc », soit « noir ». Ça passait ou ça cassait, on le savait. C’était une finale, il fallait répondre présent et on l’a fait.
Vous avez réussi à contenir les assauts sochaliens…
Depuis Ajaccio, on s’est dit qu’on n’avait plus le choix, on devait ramener des points sinon on descendait, on y allait. Il fallait se mettre un peu plus bas parce que les équipes du top 5 jouent bien au ballon. On a joué plus resserré, plus défensif et dans mon rôle, c’est difficile, mais on doit la mettre au fond alors qu’on n’en a pas beaucoup. Il faut être efficace et c’est compliqué.
Est-ce que ce match va compter sur le plan personnel ?
Oui, il va me servir d’expérience. Je joue au foot pour jouer des matches comme ça, à enjeu, avec de la pression, de la tension. J’aime bien ça et il me faut ça pour me stimuler.
Propos recueillis par Emilien PAU avec Adrien Rocher