Alors qu’il sera au Qatar dans quelques jours avec les États-Unis, il reste un match à disputer pour Timothy Weah avec le LOSC. Non sans excitation, il s’est confié à la presse sur sa sélection, ainsi que le contexte des deux derniers matches.
Timothy Weah, comment se sont déroulés les entraînements après deux rencontres frustrantes ?
C’était très bien. Le coach a ses plans pour le match et on a bien travaillé ça cette semaine. Nous ne sommes pas contents du match nul.
Au-delà du résultat, il y a la manière qui est saluée par tous les observateurs. Pourriez-vous nous décrire le plaisir que vous prenez à développer ce jeu ambitieux ?
Moi j’aime bien, on garde beaucoup le ballon, il demande beaucoup de jouer. C’est bien pour nous tous, car il nous apprend comment jouer ensemble, comment parler avec les gardiens. Je pense que l’année dernière, nous n’avions pas ça. C’est un plaisir, car déjà dans les matches, nous avons beaucoup de possession. Quand tu joues, c’est ça qu’il faut. Déjà à l’entraînement, l’intensité est toujours bonne. Je suis très content d’être avec le groupe pour faire ça.
Contre Rennes, vous avez joué arrière droit. Cette semaine, quel est le poste que vous avez le plus travaillé ?
Latéral droit quand même, car Ismaily est toujours blessé. Le coach m’a fait confiance pour jouer à ce poste. J’essaye de jouer au mieux et d’aider l’équipe, c’est le plus important. Je pense que c’est un poste très intéressant pour moi, car j’ai l’opportunité de rejoindre l’attaque et de travailler la défense. C’est très intéressant pour le futur.
Vous faites partie des « Happy Few » qui vont jouer la Coupe du Monde à Lille. Comment gère-t-on ce dernier match quand on sait qu’une telle échéance est dans 10 jours ?
Quand on est en sélection, il y a des matches importants. De fait, certains pensent que si je joue, je vais être blessé. Mais je pense qu’il ne faut pas trop penser à tout ça, juste jouer le match et enchaîner. Je suis très concentré pour le match de dimanche et je prend les choses étape par étape. J’espère faire de mon mieux et que l’on va gagner.
Timothy Weah, pouvez-vous nous parler de votre sélection et de comment vous voyez cette Coupe du Monde dans un contexte particulier ?
C’est un peu différent, car dans ma jeunesse, toutes les coupes du monde que j’ai pu regarder, c’était en été. Là, c’est la première fois que c’est en novembre, ça change. C’est une immense fierté de rejoindre l’équipe nationale là-bas pour disputer une première Coupe du Monde. Dans une carrière, c’est quelque chose de très spécial pour chaque joueur. Maintenant, j’ai la chance d’être sélectionné. J’espère que l’on va bien faire les matches. Le but est de toujours gagner quand on va dans un tournoi.
Quel est le style des États-Unis et est-ce proche du Canada de Jonathan David ?
Je ne vais pas trop expliquer, c’est à vous de voir. Quand tu vois la culture américaine, il n’y a pas de surprises. Ce ne sont que des bosseurs, on aime travailler dur, c’est ce qu’on va faire là-bas.
Qu’est-ce qu’apporte André Gomes au jour le jour et à l’entraînement ?
Déjà, André est très sage et ne parle pas beaucoup. Cependant, quand il parle, tu écoutes. C’est un joueur qui a eu la chance d’évoluer en Premier League, à Everton, Barcelone, etc. Il peut m’apprendre des choses, on le kiffe ici, c’est comme un frère. Donc je suis très content de l’avoir à Lille.
Source : Lille OSC