Désireux de rejoindre l’OM mais bloqué par l’intransigeance de la Juventus dans les négociations, Timothy Weah a vu son agent Badou Sambagué sortir du silence. Et prendre à partie Damien Comolli, nouveau directeur général du club turinois. Explications.
Timothy Weah parti pour forcer son départ ?
Après deux saisons en Italie, l’aventure de Timothy Weah à la Juventus va-t-elle s’achever en eau de boudin ? Courtisé par Marseille depuis de longues semaines, l’ancien Lillois (2019-2023) et Parisien (2014-2019) entend rallier la Cannebière cet été. Quitte à partir au clash avec son club ? Alors que la Vieille Dame reste inflexible et fixe des conditions difficilement atteignables pour l’OM, l’entourage de l’Américain a pris la parole pour dénoncer ces pratiques.
« La Juve est un club fantastique. Le département sportif est géré par trois personnes (Giorgio Chiellini, François Modesto et Damien Comolli). Deux ont la classe et une autre se cherche encore, a dégainé Badou Sambagué, représentant du joueur, en faisant référence à Damien Comolli, selon L’Équipe. On ne va pas lui en vouloir pour cela. Deux cherchent des solutions et une personne crée des problèmes. Tim Weah, toujours professionnel, a été écarté durant le Mondial des clubs. Cette personne a voulu le forcer à aller là où il souhaitait (Nottingham Forest). Aujourd’hui, par vengeance, il demande une fortune et attend une offre de Premier League qui ne viendra pas et ne sera jamais validé par nous. »
Ne pas prendre la parole serait accepter l’inacceptable et un manque de respect total.
Badou Sambagué, représentant de Timothy Weah
Alors que Timothy Weah a déjà trouvé un accord avec l’OM sur la base d’un contrat de trois ans, la Juventus veut bien entendre parler d’un prêt avec obligation d’achat, sous condition que celle-ci se situe entre 20 et 22 millions d’euros. Un montant jugé démesuré et qui bloque pour le moment tout accord, ce que dénonce Badou Sambagué : « Ce sont des méthodes de l’ancien temps qui ne passeront pas avec moi. Je n’ai pas l’habitude de prendre la parole, mais ne pas le faire aujourd’hui serait accepter l’inacceptable et un manque de respect total. »
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport
