A tout jamais lié à l’invraisemblable descente de l’Amiens SC en National de 2009, Thierry Laurey joue cette saison la montée avec le Paris FC. Et avant de retrouver le stade de la Licorne, samedi pour le compte de la 37ème journée de Ligue 2, l’entraîneur parisien a fait part de son incompréhension à propos de la saison du club picard. Explications.
L’approche du match face à l’Amiens SC
« On n’envisage pas de reposer certains joueurs, on a juste des problèmes de cartons jaunes à surveiller. On va donc faire en conséquence. On a des garçons qui s’ils prennent un jaune contre Amiens manqueront le premier match de play-offs comme Monsieur Paradis a décidé de nous distribuer des cartons gratuitement sur le dernier match. Forcément, ça nous plombe même s’il a eu du mal à le comprendre. C’est un peu le problème de l’arbitrage en Ligue 2, où parfois c’est open bar et parfois tu as déjà trois ou quatre cartons jaunes au bout d’un quart d’heure. Mon seul turc-over concernera donc les cartons à gérer. C’est toujours embêtant de faire une fin de saison où tu joues quelque chose, car on aimerait terminer mieux que cinquième et gratter au moins une place, et d’être malgré tout dans la gestion pour avoir toutes nos forces vives pour le ou les matches qui vont suivre la fin du championnat. »
Amiens, une équipe illisible
« Je ne sais pas si Amiens est vraiment un match pour reprendre confiance. C’est une équipe très particulière. Je ne sais pas ce qu’ils font là, comment ils peuvent être treizième avec l’effectif qu’ils ont. C’est hallucinant qu’ils puissent être treizième. Ils ont un goal-average positif, ce qui prouve qu’ils marquent pas mal de buts. J’hallucine franchement. Sur la fin de match à Grenoble, ils ont pris le ballon, ils l’ont confisqué et on se demande comment ils ont pu faire 1-1. Franchement, j’hallucine de les voir treizième. Quand je vois certains matches et résultat d’équipes comme Amiens, Caen ou Dijon, je me dis qu’on a aucune marge contre des équipes comme ça. Etre devant eux, ça prouve qu’on a fait du bon boulot. Chaque matin, on devrait remercier le bon Dieu de nous avoir mis là ! »
Source : Paris FC
C’est drôle. J’ai exactement le même constat quand Lauret a réussi à faire descendre en national une équipe qui avait un potentiel ligue 1.