Symbole d’une équipe de l’Amiens SC qui tente de rattraper le temps perdu avant la trêve hivernale, Stephen Odey semble avoir trouvé sa place et enfin s’épanouir à la pointe de l’attaque picarde. Entretien.
Stephen, ça va mieux pour l’Amiens SC et pour vous depuis une semaine…
Oui, ça va beaucoup mieux pour moi et pour l’équipe, parce qu’on a gagné deux matchs d’affilée. On a désormais plus de confiance et d’amour dans l’équipe. Ça se traduit dans le jeu et les matchs, ce qui nous aide à performer. Personnellement, bien sûr que ça fait du bien d’avoir marqué mais c’est avant tout la réussite de l’équipe avant ma réussite personnelle. Si on marque et que je suis impliqué dans le but, que j’aide mes coéquipiers à marquer et inversement. Et évidemment ça me donne plus de confiance lorsque l’attaque fait la différence.
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La semaine dernière, on a également commencé à voir un début de complicité avec Steven Mendoza…
La connexion commence depuis l’entraînement, on s’amuse, on communique beaucoup. J’insiste sur le fait que cette connexion qui se crée avec Steven commence dans le vestiaire et se poursuit sur le terrain, que ça soit à l’entraînement et en match. On commence à savoir où se positionner l’un par rapport à l’autre et comment faire la bonne passe.
Collectivement, qu’est-ce qui fait la différence depuis deux matches, notamment au niveau de l’état d’esprit ?
Au début de saison, on avait beaucoup de nouveaux joueurs dans l’équipe, moi y compris. On ne se connaissait pas et ça nous a pris du temps pour bien communiquer. Au début, c’était difficile pour moi de communiquer avec les autres parce qu’il ma fallu du temps pour apprendre le français, ça a été difficile. Mais j’essaie de parler le plus possible en français, même si je ne dis pas toujours le mot juste, j’essaie de me faire comprendre. Ça nous aide à avoir la bonne mentalité, à tout mettre en œuvre pour gagner des matches.
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D’un point de vue personnel, vous avez traversé une période compliquée en novembre. Avez-vous douté à un moment donné à propos de votre avenir à Amiens ?
Venir dans une nouvelle ville dans une nouvelle équipe où on ne connait personne n’est pas quelque chose de facile. Il n’était pas évident de communiquer mais j’ai tout fait pour communiquer avec les joueurs et le staff, utilisant parfois mon téléphone pour m’aider et ça m’a permis de me faire comprendre, de rebondir, de jouer et de marquer. Je suis des cours de français, une fois par semaine. J’ai vraiment progressé, je comprends mieux la langue et je me sens bien ici.
Propos recueillis par Romain PECHON
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Un commentaire
Ah ! si l’amour s’en mêle ! Tous les espoirs sont permis!….