Le VAFC a officialisé l’arrivée de Salim Ben Seghir pour renforcer son attaque. Le jeune joueur de 19 ans revient sur son parcours de footballeur et sur les coulisses de son arrivée à VA. Entretien.
Quel a été votre parcours jusqu’à votre arrivée à Valenciennes ?
J’ai dix-neuf ans, je suis originaire du Var. A mes treize ans, j’ai rejoint Nice où j’ai fait toute ma formation pendant cinq ans. J’ai signé à l’Olympique de Marseille derrière où j’ai fait un an et demi et j’ai décidé de me faire prêter cet hiver.
Ce prêt, est-ce pour revenir encore plus fort à Marseille ?
Bien sûr. Gagner en temps de jeu est très important pour moi. Je n’ai pas été beaucoup utilisé. Je faisais des groupes, mais j’avais très peu de minutes. Je pense que je suis arrivé à un âge où il faut que je joue et c’est la bonne solution et le projet pour pouvoir m’épanouir.
Qu’est-ce que votre expérience à Marseille peut apporter lors de votre passage à Valenciennes ?
Déjà, le haut niveau, parce que Marseille est une équipe de très haut niveau de Ligue 1, il y a beaucoup d’intensité. Je me suis entraîné avec des grands joueurs quand même. Tout ce que j’ai appris, je vais m’en servir pour apporter mes qualités à l’équipe et pouvoir être bon sur le terrain.
Connaissez-vous le niveau Ligue 2 ?
Je m’intéresse beaucoup au football, je regarde beaucoup de matches de Ligue 2, j’ai déjà regardé Valenciennes. C’est un championnat qui m’intéresse. Je sais que la Ligue 2 est un bon championnat pour le développement des jeunes.
Comment décririez-vous sur un terrain ?
Je peux jouer ailier gauche comme milieu offensif, je suis un joueur percutant, assez vite, avec une bonne intelligence de jeu mais aussi une qualité de frappe et de passe. J’espère pouvoir marquer des buts, délivrer des passes décisives et aider l’équipe à gagner.
Êtes-vous un bon buteur ?
Je pense que ça va, mais il faut que je travaille encore. Je le faisais à Marseille, je vais continuer ici.
La présence de Sébastien Tambouret a-t-elle jouée ?
Ma venue s’est faite très rapidement. J’étais en contact avec d’autres clubs au départ, mais ensuite j’ai parlé avec Sébastien Tambouret qui m’a convaincu du projet, du développement des jeunes. J’ai tout de suite adhéré et c’est pour ça que je suis là. Ca s’est fait très rapidement, naturellement. J’ai parlé avec le coach également.
Quels ont été les arguments pour vous convaincre ?
Le projet de jeu, la confiance donnée aux jeunes. Le coach m’a convaincu grâce à ça. Il y aussi la mentalité, le développement, ce qui est mis en place au club.
Lucas Chevalier peut-il être un exemple dans le développement ?
Déjà, je veux grappiller du temps de jeu pour prendre en expérience mais aussi quelque peu lancer ma carrière. Après, on verra ce que donnera la suite en fonction de mes performances.
Outre le temps de jeu, quels sont vos objectifs au VAFC ?
Collectivement, il faut remonter au classement, je veux essayer d’aider le collectif en étant décisif. Sur le plan personnel, je veux enchaîner les bonnes performances, marquer des buts et avoir des statistiques, tout simplement.
En six mois, quelles statistiques jugeriez-vous bonnes ?
Je ne peux pas dire, ce sont des objectifs personnels. Mais j’espère les atteindre.
Propos recueillis par Clément Rossi avec Adrien Rocher