Ayant son destin entre les mains, le VAFC se déplaçait dans le chaudron de Geoffroy-Guichard. Logiquement, les Stéphanois ont bien terminé à domicile, ce qui a mis en danger Valenciennes. Malgré une défense en dilettante et une attaque sans solutions, VA est maintenu. Découvrez les tops et flops de cette rencontre de la 38e journée de Ligue 2.
Les tops
Le maintien glané malgré tout
L’ultime prestation valenciennoise de la saison n’a pas convaincu. Pourtant, les intentions ne manquaient pas du côté d’Ahmed Kantari, aussi bien dans la semaine que pendant le match. Tentant des changements en seconde période, le technicien n’a pas vu de nouvelle dynamique s’insuffler. Dans plusieurs domaines, comme la défense ou même l’attaque, le VAFC n’était pas dans ses standards et surtout n’a pas fait le poids. Sur des actions offensives de l’ASSE, les défenseurs ont subi, tantôt en retard, tantôt battus. Ce n’est donc pas grâce à sa performance que Valenciennes s’est maintenu, mais grâce à celle des autres. En effet, Dijon n’ayant pas battu Le Havre (en attente d’une réserve), les Bourguignons prennent le wagon. Même chose pour Annecy, défait au Paris FC (1-0), qui se voit relégué, là aussi en attente du verdict pour Bordeaux – Rodez. Un multiplex de folie qui sourit au VAFC.
Les flops
Une défense en grande difficulté
Ce fut le syndrome de cette soirée pour les Valenciennois. En effet, difficile pour les défenseurs de tenir face aux assauts de l’ASSE, toujours plus nombreux. Dans un premier temps, c’est surtout cet aspect-là qui a retenu l’attention, à savoir des Nordistes battus sur les actions décisives. Sur le second but, ce fut le cas avec Jordan Poha et Joffrey Cuffaut qui étaient en retard sur l’action, et n’ont donc pas pu empêcher le break. Aussi, la relance a été très compliquée, comme en attestent les très nombreuses pertes de balle. Tout comme leurs coéquipiers au milieu ou en attaque, les passes n’ont pas été assez appuyées et une sorte de pression a envahi les joueurs, comme s’ils étaient tétanisés par l’enjeu et incapables de se libérer. L’écart de niveau s’est ressenti, bon gré, mal gré les joueurs.
Le manque de réalisme offensif
Si la défense est à incriminer, l’attaque l’est aussi. Autour d’Adrian Grbic, les créateurs ont manqué de quelque chose pour faire la différence. À commencer par l’impact, qu’un joueur comme Ilyès Hamache a eu grande difficulté à avoir. Balle au pied, aussi bien lui que Yassine Haouari n’ont pas trouvé de solutions pour créer plus d’occasions et ainsi poser le danger sur la défense stéphanoise. Dès lors, Grbic n’a eu que très peu d’opportunités pour s’exprimer, insuffisant, donc. Seule petite étoile : Aymen Boutoutaou. Dans son registre habituel, l’ailier gauche a tenté de lancer en profondeur, de décaler, de dézoner, en vain. Néanmoins, son esprit d’initiative, notamment en première période, aurait pu être à l’avantage de son équipe et être déterminant. Un léger point positif dans un amoncellement de déception.
Pavel CLAUZARD
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
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Un commentaire
FRANCHEMENT HAMACHE ET HAOUARI N ONT PAS LEUR PLACE DANS LE 11 DE DÉPART ILS N ONT PAS LE NIVEAU ILS SONT FANTOMATIQUES