Désormais architecte de l’OGC Nice après avoir été un très grand artisan du RC Lens, Florent Ghisolfi va retrouver son ancien club, ce jeudi. Mais côté lensois, hors de question de voir ce match autrement que sous le prisme sportif.
Un simple match, pas une revanche
Le 3 octobre dernier, le RC Lens subissait un léger tremblement de terre interne. Son directeur sportif décidait de quitter le club et rejoindre un concurrent en Ligue 1, l’OGC Nice. Deux mois et demi plus tard, le club artésien et Florent Ghisolfi voient leurs routes se croiser pour la première fois. Mais pas question d’en faire un match à part. « Ce qui m’intéresse, c’est la confrontation sportive. Les hommes dans les structures professionnelles sont là pour évoluer, on ne peut pas lutter contre ça, soufflait Franck Haise. Ce qui m’intéresse, c’est de continuer à avancer, de travailler sur la restructuration et on a bien travaillé dessus. Après, le match de Nice c’est la seizième journée, c’est une confrontation sportive entre une équipe très bien classée et une attendue à ce niveau. C’est la réalité du match. »
« Ca reste un match de reprise, de championnat, ajoutait Florian Sotoca. On a déjà joué Jonathan Clauss au Vélodrome, ça ne nous a pas posé de soucis plus que ça. On reste concentré sur notre sujet. Ca fait partie du football d’avoir des départs et des arrivées. » L’attaquant Sang et Or appréciait surtout la direction prise par son club. « On sait que Florent a été important ici mais le plus important est de regarder le futur, soulignait-il. Le club a tout fait pour mettre vite des gens en place suite aux départs, pour ne pas que ça change et on est concentré sur nos objectifs mais aussi le match de Nice. Florent a fait du très bon travail ici mais Jonathan Clauss et Cheick Doucouré aussi ! Personne n’est irremplaçable et le plus important est de regarder devant. »
Pour le moment sur la bonne voie, le RC Lens aura une occasion de prouver qu’il a bel et bien tourné la page Ghisolfi cette semaine. Aussi bien sur le plan sportif, jeudi, que dans le recrutement, dès dimanche, avec l’ouverture du mercato hivernal. Histoire de montrer que le club artésien peut continuer à grandir même après le départ d’un grand architecte de sa réussite actuelle.
Adrien ROCHER