Un peu plus en difficulté dans le jeu, notamment sur la fin du mois, le RC Lens a tout de même connu un très bon lancement d’année 2023 avec comme référence une victoire prestigieuse mais amplement méritée contre le Paris Saint-Germain. Débrief complet.
Comme dans un rêve
Quoi de mieux pour lancer l’année que recevoir le leader parisien, à Bollaert, un 1er janvier ? L’emporter avec la manière ! Auteurs d’une prestation de très grande classe, les joueurs de Franck Haise s’offraient une surprise de taille, signaient un neuvième succès de rang, et se rapprochaient d’un rêve fou de première place.
Un match fou
Rapidement en tête contre Strasbourg, le RC Lens semblait parti pour un nouveau succès face à un mal classé en Ligue 1. Mais un quart d’heure de flottement mal géré qui coûtait deux buts mettait le dauphin du Paris Saint-Germain dans la difficulté. Fort heureusement, il parvenait à revenir au score, mais pas à l’emporter malgré de très belles situations dans la dernière demi-heure. Deux points de perdus ?
Victoire dans la douleur
Pour conclure la phase « aller », c’est à Bollaert face à un promu en difficulté que Lens devait faire la différence. Et que ce fut dur ! Contre une équipe venue pour se contenter d’un match nul et vierge plus qu’autre chose, les protégés de Franck Haise avaient bien du mal à trouver la faille. Et il fallait un pénalty provoqué par Haïdara et transformé par Frankowski pour signer un incroyable dix sur dix à domicile.
Un nul frustrant
Les déplacements ne sourient décidément pas aux Artésiens depuis le retour de la Coupe du Monde. Accrochés à Nice (0-0) puis à Strasbourg (2-2), les Sang et Or l’étaient une troisième fois en trois déplacements, cette fois à Troyes. Pourtant au-dessus dans le jeu, ils se faisaient surprendre en début de second acte avant de parvenir en toute fin de rencontre par leur recrue Adrien Thomasson.
Un début de parcours intéressant
Entré en lice face à un club de National 3, le RC Lens assurait pour son trente-deuxièmes de coupe de France face à Linas-Montlhéry. Si la différence ne faisait qu’en deuxième période, les Artésiens se qualifiaient logiquement pour des seizièmes de finale où, pleins de réussite, ils parvenaient à mener 3-1 à la pause sur la pelouse de Brest. Un peu plus en gestion dans le deuxième acte, ils décrochaient tranquillement leur billet pour les huitièmes de finale.
Adrien ROCHER