Au terme d’une saison 2023/2024 riche en émotions et particulièrement épuisante, le RC Lens a encore fini dans le top 7, tout en laissant un sentiment mitigé. Dans ce contexte, la rédaction du 11 a trouvé plusieurs motifs de satisfaction condensés en « tops » de la saison. Explications.
La capacité de rebond
Avec quatre défaites sur les cinq premiers matches, le RC Lens pouvait difficilement redouter pire début de saison. Et alors que le lancement de la coupe d’Europe laissait présager le pire, avec un calendrier qui allait encore un peu plus se densifier, ce fut finalement le moment choisi par les Lensois pour relever la tête. Après avoir ramené le nul de Séville (1-1), Lens enchaînait trois succès en Ligue 1 (Toulouse, Strasbourg et Arsenal) avant de tenir tête au LOSC dans le derby. Et si la défaite contre Nice avant la trêve a marqué un coup d’arrêt, elle faisait suite à une série de 11 matches sans défaite (7 victoires, 4 nuls) matérialisant un spectaculaire rebond. Jusqu’à la mi-mars, Lens va avoir le deuxième meilleur bilan du championnat avec 2 points de moyenne par rencontre (12 victoires, 5 nuls, 3 défaites).
Le RC Lens retourne en coupe d’Europe
Si la saison laisse peut-être un goût de trop peu, en raison de l’élimination précoce en coupe de France (ndlr : en 32e de finale contre Monaco), de la fin d’aventure traumatisante en Ligue Europa ou bien encore d’un finish en queue de poisson en Ligue 1, le RC Lens a tout de même su terminer à la septième place, un classement synonyme de nouvelle qualification européenne. Si les Sang et Or n’auront pas les honneurs de la Ligue des Champions, ils disputeront une Europa Conférence League peut-être davantage en adéquation avec la stature du club. Ils disposeront aussi d’une occasion de confirmer la belle impression laissée la saison dernière, avec une phase de poules honorables dans la coupe aux grandes oreilles et ce succès mémorable contre Arsenal.
Bollaert répond toujours présent
On a beau le répéter à outrance, le public de Bollaert a encore répondu présent tout au long de la saison. Toutes compétitions confondues, les Sang et Or restent sur 48 guichets fermés, rivalisant avec le PSG et Strasbourg – qui comptent respectivement 44 et 43 guichets fermés rien qu’en Ligue 1. Et si le chichoté n’a plus été d’actualité – les joueurs souhaitant refermer la page de la saison dernière- et les résultats un peu moins au rendez-vous (7e bilan, 4 défaites), la communion entre le public et son équipe demeure totale. Seule ombre au tableau, le rapport complexe entre une partie des supporters de Bollaert-Delelis et Elye Wahi, sifflé à plusieurs reprises.
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport