RC Lens [PSV - J3] : les notes des Lensois

Grâce à un duo Danso – Gradit infranchissable derrière et au nouveau but d’un Elye Wahi pourtant loin d’être flamboyant, le RC Lens est parvenu à arracher le nul contre le PSV (1-1), mardi. Découvrez nos notes des Lensois après cette rencontre comptant pour la 3e journée de la phase de groupes de Ligue des Champions.

L’homme du match :

Le roc Kévin Danso (7) était encore de sortie. Alors que Luuk De Jong a voulu lui livrer un vrai duel physique (22′), l’international autrichien a parfaitement répondu présent en gagnant la majorité de ses duels et en faisant preuve d’une autorité toujours aussi indiscutable. Et alors que le bloc équipe lensois a parfois montré des failles, lui n’a jamais flanché.

Les satisfactions :

Très vite dans le ton, Jonathan Gradit (7) a très bien démarré la rencontre et a maintenu le rythme d’un bout à l’autre du match. Auteur d’un retour salvateur dans les pieds de Lozano (50′), il a multiplié les interventions décisives avec notamment six tacles réussis ou encore huit duels remportés au sol et quatre dans les airs. Même sous pression, il est toujours parvenu à ressortir proprement le ballon. Une prestation XXL.

Très décevant face au Havre, dans la lignée d’un début de saison assez poussif en Ligue 1, Przemyslaw Frankowski (6) a encore montré un autre visage en Ligue des Champions. Comme face à Arsenal, c’est lui qui offre un but à Elye Wahi (65′), avec un nouveau très bon centre pour l’ancien attaquant de Montpellier. Quelques minutes plus tôt, le duo avait déjà failli faire la différence sur une action assez similaire (60′). Preuve de sa capacité à créer le danger, l’international polonais termine la rencontre avec trois passes clés.

Il a soufflé le chaud et le froid

S’il était sorti à la 63e minute, comme c’était initialement prévu avant que Franck Haise ne revienne sur son choix, Elye Wahi (5) aurait très sérieusement eu une bien moins bonne note. Parfois nonchalant et surtout trop peu en mouvement, l’attaquant du RC Lens a sauvé son match en inscrivant – encore une fois – un but assez somptueux en coupant de manière aérienne et de l’extérieur du pied le centre de Przemyslaw Frankowski. Dans l’aspect défensif, il doit davantage être connecté au reste de ses partenaires et ainsi participer à l’effort collectif.

Les déceptions :

S’il n’est pas réputé pour être le joueur le plus besogneux de l’effectif de Franck Haise, Angelo Fulgini (3) est d’habitude utile de par sa justesse technique. Malheureusement, l’ancien Angevin n’a jamais été dans le bon tempo face au PSV. Face au bon pressing néerlandais en début de match, il fut l’un des premiers à perdre des ballons. Par la suite, il y a bien eu quelques tentatives intéressantes de verticaliser le jeu. Sauf que son influence fut finalement assez quelconque lors de sa grosse heure passée sur la pelouse. Logiquement remplacé par Adrien Thomasson (63′).

Habituellement si juste, notamment dans ses déplacements et ses choix, Florian Sotoca (4) n’a pas vraiment été inspiré face au PSV. Pourtant, le Narbonnais avait très bien démarré son match avec notamment un centre en rentrait pour Deiver Machado (5) qui aurait pu se transformer en passe décisive. Le tout avant de progressivement perdre en lucidité et en efficacité. Ce n’est sans doute pas un hasard si Franck Haise a décidé de le sortir peu après l’heure de jeu. Un choix suffisamment rare pour être souligné.