Au-delà de la déception suscitée par la défaite du Paris FC contre le RC Lens (2-1), dimanche à l’occasion de la 8e journée de Ligue 1, Stéphane Gilli regrettait aussi de ne pas avoir pu pleinement vivre l’ambiance chaude du stade Bollaert-Delelis.
Le Paris FC, si près et si loin à la fois
« Il n’y a pas de regrets parce qu’il a manqué trop de choses. Même si on a eu des temps de maîtrise collective. Mais c’est récurrent : il faut qu’on soit plus efficaces dans les deux surfaces. On manque beaucoup d’efficacité, notamment en première mi-temps et en début de deuxième. On avait identifié les coups de pied arrêtés comme une de leurs forces, on peut deux buts sur corner… Mais si on veut faire un résultat face à ce genre d’équipes, il faut faire beaucoup mieux. (…) J’avais dit en conférence de presse qu’ils étaient très performants sur les CPA et les transitions, je ne m’étais pas trompé tant que ça. Après ce deuxième but, il n’y avait plus trop de structure, c’était désorganisé. Mais pour les deux équipes, je trouve et ce n’est pas le football que j’aime. »
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Une frustration par rapport au huis clos
« C’est frustrant. Quand on fait ce métier, c’est pour jouer dans ces ambiances mythiques. On a envie que le stade soit plein. C’est tombé sur nous, malheureusement. Mais on aurait aimé que le stade soit à guichets fermés. D’ailleurs, je voudrais féliciter nos supporters qui ont été entre 800 et 900 à faire le déplacement. On voit qu’il y a de plus en plus d’engouement et de ferveur. Si je suis ironique, 800-900 personnes, c’est ce qu’il y avait à Charléty il y a quatre ou cinq ans (sourire). Ça prouve qu’on est en train de grandir. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport
