Match dans le match de ce RC Lens – OM, Pierre Sage a finalement vaincu Roberto De Zerbi ce samedi soir (2-1). Un duel qui faisait suite à certains propos de l’entraîneur lensois, qui avait fait part d’un certain manque de considération de son homologue, et sur lesquels est revenu le principal intéressé.
Roberto De Zerbi applaudit Pierre Sage
S’ils ont échangé en privé, les mots de Roberto De Zerbi devant la presse après la défaite marseillaise à Lens ont dû faire plaisir à Pierre Sage. « Il ne faut pas oublier que Lens est une bonne équipe. Ils ont un bon entraineur et ils sont bien entrainés », a salué l’entraîneur marseillais, qui a tout de même souligné que l’OM avait été « supérieur » à son adversaire du soir. Des mots chaleureux qui font suite à un premier affrontement qui avait plutôt déçu Pierre Sage, défait avec l’OL face à l’OM la saison passée (2-3, le 29 septembre 2024) et surtout marqué par le peu d’estime de l’Italien à son égard.
En fait, ce n’est pas un match entre deux hommes mais entre deux clubs. Je pense qu’on met la lumière des projecteurs là où il ne faut pas.
Pierre Sage, entraîneur du RC Lens
« Je me suis moins retrouvé dans ce qu’il dégage dans la relation avec l’autre coach, avait regretté l’entraîneur au média Carré, il y a quelques semaines. Alors peut-être que je l’ai trop regardé avec les yeux de quelqu’un qui était allé le voir jouer dans un match. (…) Peut-être que j’attendais qu’il ait une considération pour moi, mais si ça se trouve il ne connaissait même pas le nom du coach en face. » Relancé sur le sujet après match, Pierre Sage a désamorcé tout éventuel quiproquo.
Presque un faux sujet pour Pierre Sage
« Je vais vous répondre ce que j’avais envie de répondre parce ce que j’attendais à cette question : si c’est le seul problème du football français en ce moment, ça veut dire que le football français va très bien, a-t-il ironisé. Très honnêtement, on m’a confronté à Habib Beye quand on a joué contre Rennes ; on m’a parlé de Pélissier quand on a joué contre Auxerre parce qu’il y avait le cas Sinayoko ; on m’a parlé de ce qu’avait dit Stéphane Gilli (Paris FC) sur le fait qu’on soit une équipe de transition et de coup de pied arrêté. »
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Et de poursuivre : « En fait, ce n’est pas un match entre deux hommes mais entre deux clubs. Je pense qu’on met la lumière des projecteurs là où il ne faut pas. Ce sont les équipes et les villes qui s’affrontent, ce sont ces choses-là qui sont importantes. Nous, on est simplement un acteur parmi tout ça. » Des acteurs tout de même scrutés de près et qui ont pu mettre les choses au clair, si tant est qu’il y en ait eu besoin.
« J’ai parlé avec Roberto avant le match, reprenait Pierre Sage. Je lui ai avoué tout le respect que j’avais pour lui et tout le travail qu’il avait fourni. Du coup, on a parlé de foot et on s’est donné rendez-vous pour en reparler une nouvelle fois. » Cette fois avec autant de considération d’un côté comme de l’autre.
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
