Passé du National à la Ligue des champions en l’espace de quelques mois seulement, Neil El Aynaoui a sauté les étapes avec brio. Un développement express qui impressionne, mais qui a également de quoi l’impressionner tant l’adversité a changé de dimension en un rien de temps.
De nouvelles sources d’inspiration ?
Cet été, alors que Neil El Aynaoui arrivait dans un relatif anonymat, ils auraient été peu à parier que le Marocain serait parmi les meilleurs joueurs lensois à la mi-saison. Pourtant, l’ancien Nancéien a bel et bien acquis ce statut à coups de performances majuscules répétées. Jusqu’à pouvoir montrer l’étendue de son talent en Ligue des champions, face à Arsenal. « J’ai rencontré plein de grands joueurs au cours de ces dernières semaines mais, si je ne dois en citer qu’un, je dirais Declan Rice d’Arsenal », s’émerveille le natif de Nancy chez nos confrères de l’Est Républicain.
Quand le milieu défensif anglais était transféré pour 116 millions d’euros de West Ham, Neil El Aynaoui débarquait lui au RC Lens contre moins d’un million. « J’avais été assez étonné par le prix de son transfert l’été dernier, mais j’ai compris pourquoi en le voyant jouer en Ligue des champions, assume-t-il. Declan Rice m’a impressionné à tous les niveaux, physiquement et techniquement. »
S’il a évolué dans la même zone que Rice lors de son entrée à la mi-temps au match retour (6-0), le milieu de 22 ans a « aussi été marqué par le talent de l’attaquant d’Arsenal Gabriel Jesus, surtout dans son jeu en remise. Une vraie machine à laver. » De quoi inspirer encore un peu plus Neil El Aynaoui, qui restera à Lens cet hiver avec l’occasion de poursuivre une progression qui ne s’arrête plus depuis son arrivée.
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport