S’il a renversé Nantes en toute fin de rencontre (3-2) après avoir cru se diriger vers une défaite, le RC Lens n’a pas pour autant rassuré avec un visage manquant d’inspiration. Découvrez nos tops et flops après cette rencontre comptant pour la 11e journée de Ligue 1.
Les tops
Des finisseurs au rendez-vous
Le renversement ultime trouve sans doute son point d’origine ici. De plus anesthésié par un Nantes solide sans être transcendant, le RC Lens s’en remettait finalement à ses entrants pour amener un peu d’impact. Exemples les plus parlants : Angelo Fulgini et surtout Hamzat Ojediran. Le premier a tenté de se démener, dans son jeu sans ballon et quelques percussions. Si la réussite n’a pas toujours été au rendez-vous, au moins les intentions l’étaient-elles. Le second lui, a ajouté l’aspect décisif à l’impact. Le milieu nigérian a redynamisé un entrejeu en berne avant de marquer le but de l’égalisation (2-2, 86′), celui qui relançait tout et réveillait un Bollaert éteint comme jamais ces dernières années.
Trois points pour accrocher le bon wagon
Si les acteurs retenaient essentiellement la victoire après le coup de sifflet, ce n’est pas seulement à cause d’un contenu peu mémorable. Aussi parce que ces trois points, malgré tous les reproches que l’on peut formuler à ce RC Lens, permettent aux Sang et Or de se placer en très bonne position. En attendant les matches de ce dimanche, le club lensois est cinquième à trois points du podium et de Marseille – son prochain adversaire -, et possède un rythme décent pour un club aux ambitions aux ambitions européennes (1,55 points par match). De quoi envisager la suite avec certaines bases solides, au moins sur le plan comptable.
Le flop
Un contenu parfois insipide et alarmant
Et dire que cette défaite qui se profilait à Bollaert face à un Nantes dans une vilaine passe, avec un tableau d’affichage qui affichait 1-2 encore à la 85e minute, n’aurait pas relevé du hold-up… Cela traduit assez bien le visage peu convaincant offert par le RC Lens ce samedi, et ce malgré un Nantes cohérent mais prenable. En grand manque d’inspiration offensive, cette fois plus à la création que dans la finition, les Sang et Or ont aussi affiché une fébrilité défensive inhabituelle.
Surtout, avant la révolte sonnée par Hamzat Ojediran, les hommes de Will Still avaient montré peu de ressources mentales dans un Bollaert silencieux et anesthésié par le spectacle insipide et inquiétant auquel il assistait. Le succès pourraient être l’arbre qui cache une forêt bien moins reluisante, et voir Will Still aussi fermé au coup de sifflet final malgré la victoire n’était sans doute pas un hasard.
Crédits photo : Maxime Le Pihif/Icon Sport