Grâce à une charnière centrale de plus en plus impressionnante, bien secondée par un Brice Samba impeccable, le RC Lens l’a emporté contre Montpellier (2-0), ce dimanche. De 4 à 7, découvrez nos notes après cette rencontre de la 14e journée de Ligue 1.
L’homme du match
Les matches se suivent et se ressemblent pour Abdukodir Khusanov (7). Toujours impressionnant dans les duels, l’Ouzbek est à l’origine de l’ouverture du score du RC Lens avec une intervention virile et correcte lançant la transition conclue par Rémy Labeau Lascary. Avant ça, c’est sa pointe de vitesse qui avait été mise à contribution pour couper plusieurs contre-attaques du MHSC, avec notamment un tacle plein d’autorité le long de la ligne de touche. En seconde période, il se mue même en gardien pour repousser sur la ligne une reprise de Teji Savanier (75′). Tout bonnement infranchissable.
Les satisfactions
S’il ne comptabilise que deux arrêts, Brice Samba (7) n’en a pas moins réalisé un authentique exploit en repoussant une reprise à bout portant de Teji Savanier (70′). Quelques instants plus tard, Issiaga Sylla bute à son tour sur le capitaine lensois (75′), qui a officiellement évité 1,21 but sur ce match. (les buts évités mesurent l’efficacité du gardien à empêcher les buts en fonction de la qualité des tirs). Des interventions d’autant plus difficiles que l’international français avait été au repos forcé jusqu’ici.
Et si le RC Lens disposait de la meilleure défense centrale du championnat de France ? Alors qu’Abdukodir Khusanov a encore impressionné (voir plus haut), Kevin Danso (7) n’a pas été en reste. Après un léger creux courant novembre, l’Autrichien est clairement de retour à son meilleur niveau. Impressionnant ou presque au duel (11/15), il n’a littéralement rien laissé passer (5 dégagements, 2 interceptions, 4 tacles). Seule ombre au tableau, du déchet dans la phase de construction (81% de passes réussies, 2 passes en profondeur réussies sur 8 tentées) sans que cela ne vienne ternir sa prestation.
Les déceptions
Préféré à Neil El Aynaoui, Andy Diouf (4) a cruellement manqué de précision dans tout ce qu’il a entrepris, ou presque. Alors que son profil de joueur percutant, en mesure de casser les lignes en portant le ballon, apparaissait précieux face à ce genre d’adversité, l’ancien Rennais n’a fait aucune différence (0 dribble réussi, 1 duel remporté sur 9 disputés). Souvent à la limite, il a même commis quatre fautes, souvent après des contrôles ratés ou des choix de jeu discutables. En retrait.
Sans doute le défenseur le moins à l’aise dans ce nouveau système, Przemyslaw Frankowski (5) est passé tout proche d’une erreur fatale. Que ce soit de la nonchalance ou une erreur technique, son contrôle trop long au niveau de la ligne de but a offert une vraie balle à Montpellier (75′). Avant ça, la lanterne rouge du championnat a souvent insisté de son côté. Sans doute tout sauf un hasard. Offensivement, son apport fut assez neutre pour ne pas dire quelconque, si l’on occulte un bon centre dans le dos de la défense (25′). De l’autre côté, en dépit de ses limites intrinsèques, Facundo Medina (6) s’est montré bien plus tranchant.
Romain PECHON
Les notes du match :
Samba (7) – Frankowski (4), Danso (7), Khusanov (7), Medina (6) – Thomasson (6), Diouf (4) – Zaroury (5), Fulgini (5), Labeau-Lascary (6) – Nzola (5)
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport
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