Alors que la question d’un passage à quatre défenseurs, encore plus au vu des circonstances, s’était posée à l’occasion de la réception de Marseille et pour la suite de la saison, Will Still s’explique sur son choix de maintenir l’assise à trois têtes.
La défense à trois et rien d’autre pour ce RC Lens ?
Jonathan Gradit et Abdukodir Khusanov absents, un match renversé contre Nantes grâce à ce système : l’accueil de l’OM, samedi, avait tout de l’occasion parfaite pour aligner d’entrée un dispositif à quatre. Pourtant, malgré les circonstances, Will Still et son staff ont confirmé la défense à trois en y incluant Malang Sarr. « Beaucoup de gens m’ont demandé si on allait changer de système, mais je pense que le club a été bâti sur ce système-là, avec des principes et un effectif forgé pour jouer comme cela », se justifie l’entraîneur lensois.
Il faut dire que, aussi bien les profils de certains défenseurs centraux (Medina, Gradit) que ceux des pistons sont moins adaptés à une défense à quatre qu’à trois, sans même parler de l’absence de véritable ailier de métier. Reste que le visage affiché par séquences à quatre s’était avéré concluant, mettant le débat sur la table. « Il n’y a pas des centaines de choses qu’on peut changer », assure Will Still, qui écarte donc – pour le moment – la question du système.
Ce dernier préfère mettre l’accent sur d’autres éléments à revoir : « Ce sont des moments d’entraînement, de concentration ou d’implication qui sont plus importants. Il y a une prise de conscience par rapport à cela. On sent directement la différence quand on insiste un peu plus sur un point ou qu’on est plus direct face aux joueurs. On sent la zone de confort qui devient légèrement inconfortable, et c’est là que les changements vont se faire. Il y a des choses qui vont changer et qu’on doit changer, mais cela fait partie de la vie d’un club et d’un staff ».
Source : RC Lens
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