Dans la lignée de la dernière coupe du Monde, la reprise de la Ligue 1 a été marquée par un nouveau décompte du temps additionnel. L’enjeu ? Augmenter le temps de jeu effectif et assurer une meilleure prise en compte des nouveaux temps morts, notamment ceux liés à l’utilisation de la VAR. Questionné sur ce sujet en conférence de presse, l’entraîneur du RC Lens est favorable à cette évolution, tout en espérant une grille de jugement claire et précise.
Le RC Lens s’adapte au changement
Si les 20 minutes de temps additionnel accordées lors de Clermont-Monaco ont fait grimper la note, les neuf premiers matches de Ligue 1 ont accouché en moyenne de 13 minutes de temps additionnel par un match. Un chiffre en net hausse par rapport aux standards habituelles. De quoi représenter une contrainte de plus pour les entraîneurs ? « A partir du moment où on est clair sur les raisons de l’allongement des matches, avec les pertes de temps quand on fête les buts, quand on fait les remplacements quand il y a des blessures ou les appels à la VAR, cela fait quand même un certain nombre de minutes, reconnaît Franck Haise.
Désormais, « on aura plutôt des 7-8-9 minutes de temps additionnel, parfois même sur les premières mi-temps« , prédit l’entraîneur du RC Lens. Pas visiblement pas opposé à cette volonté « d’aller vers un temps effectif plus important », Franck Haise confirme que cela demande de « préparer les joueurs en conséquence sur les entraînements. » En match, cela peut aussi avoir un impact sur le timing de son coaching : « Il faut potentiellement retarder le dernier changement. Si vous le faites à la 75e et que vous avez 12 minutes de temps additionnel, ce n’est plus la même histoire, résume Haise. Il est donc possible qu’on pense à retarder le dernier temps de changement. »
De son côté, le spectateur aura donc le droit à quelques minutes de spectacle en plus, avec la perspective de voir le scénario d’un match basculer encore plus souvent dans le temps additionnel.