Revenu dans sa région natale après plusieurs années passées entre Ajaccio et Lorient, Quentin Lecoeuche semble de nouveau s’épanouir avec le VAFC, qu’il a rejoint dans les dernières heures du mercato estival en septembre dernier. Après des débuts en dents de scie, la faute aux blessures, le latéral gauche assure être désormais à 100%. Entretien.
Comment jugez-vous vos débuts à Valenciennes ?
Je suis arrivé le 31 août et j’ai joué tout de suite après, alors que je revenais de huit semaines de convalescence avec ma clavicule. J’ai su faire quelques matches mais j’ai eu un contrecoup lors de la semaine à trois matches qui a fait que je n’ai pas pu enchaîner. Là, ça fait deux semaines que l’on se prépare comme il faut, que je me prépare comme il faut aussi. Il y a eu le match amical pour prendre 90 minutes et mon objectif est de continuer à monter en puissance.
Ça va passer par l’enchaînement des matches et le travail la semaine pour retrouver mon niveau. J’ai eu une grosse alerte à la veille du match à Dijon donc on n’a pas voulu prendre de risque, mais cette alerte a duré quelques jours. Ça m’a empêché de jouer Caen aussi. Tout est derrière moi maintenant et j’espère enchaîner sans le moindre pépin sur le reste de la saison.
Désormais vous êtes à 100%…
C’est ça. On a pu bosser pendant deux semaines, j’ai joué tout le match contre Courtrai et ça m’a fait du bien pour continuer ma montée en puissance.
Vous plaisez-vous dans cette équipe ?
Oui, je m’y plais beaucoup parce que j’ai retrouvé du temps de jeu, on remonte la pente et ça crée une émulation dans l’équipe donc on vit bien. Ça nous tient à cœur de faire une bonne saison. On s’entend tous très bien, il y a quelques mecs que je connaissais déjà avant, le feeling passe bien. J’ai su m’intégrer rapidement dans l’équipe. J’ai retrouvé un poste qui me plaît beaucoup parce que je peux jouer sur tout le couloir. Tous les feux sont au vert pour que je sois complètement satisfait et heureux ici.
Est-ce conforme au projet vendu par le coach à votre arrivée ?
C’est le cas et c’est pour ça que j’avais privilégié Valenciennes. Déjà, parce que c’est dans le Nord et que je connais les valeurs du club et de la région, mais aussi parce que le projet sportif qui m’était proposé était préférable.
Propos recueillis par Arthur LASSERON