Si le VAFC est bien rentré dans sa partie, Amiens n’a pas tardé à égaliser. Cette égalisation a coupé court aux intentions valenciennoises, plus timides. C’est ce qu’a constaté Quentin Lecoeuche, qui retire tout de même du positif de cette rencontre et évoque le fait de jouer un 26 décembre. Entretien.
Quentin Lecoeuche, quel est votre sentiment après ce match nul du VAFC ?
On est satisfait de continuer à prendre des points à domicile. On est tombé sur une très belle équipe d’Amiens. Le petit regret est d’avoir ouvert le score et de subir l’égalisation tout de suite derrière. Ca nous a mis un coup et on a un peu plongé physiquement en deuxième mi-temps, même si on aurait pu mieux faire sur certaines transitions. On a été dominé globalement en deuxième période. Ca reste donc un bon point malgré tout.
Vous vous contentez donc du point…
Dans un match comme ça, l’objectif est de garder le nul dans un premier temps et espérer marquer sur le peu de contres qu’on a pu avoir en deuxième mi-temps. C’est être plus juste dans les dernières passes, mais on a su rester solide malgré tout. Ça reste une très bonne équipe d’Amiens qu’on a rencontré. Un peu frustré du scénario, car on se fait égaliser tout de suite après notre ouverture du score, mais ça reste un bon point.
Est-ce que le tournant, c’est cette passe en retrait de Mathieu Debuchy ?
Ils se sont mal compris avec Gautier (Larsonneur). Ce sont des choses qui arrivent. C’était un ballon difficile à gérer aussi. C’est un détail, car on aurait pu prendre un but sur une autre action aussi. Mais on a surtout un peu pioché physiquement sur la deuxième mi-temps. On va bosser pou revenir à notre meilleur niveau rapidement.
Êtes-vous êtes d’accord pour dire qu’aucune équipe ne méritait de perdre ?
Oui, c’est ça. C’est pour ça que je dis que le match nul est mérité et qu’on s’en contente. Ça aurait pu basculer des deux côtés. C’est un nul logique et mérité.
Physiquement, comment expliquez-vous la baisse de rythme ?
C’est sans doute le fait de digérer la préparation. On a eu du gel, des terrains gras… On peut trouver toutes les excuses, mais ce sera à nous de bosser encore plus pour revenir bien physiquement. C’est un peu spécifique avec cette coupure inédite.
Justement, comment vous avez vécu le fait de jouer un 26 décembre ?
C’est inédit, mais on a pas le choix, il faut faire avec. On a eu une préparation pour faire les choses bien, mais avec la période de Noël, c’est particulier. D’habitude, c’est notre coupure mais il faut prendre les choses comme elle sont et faire ce qu’on peut.
Le socle de la deuxième partie de saison du VAFC, ça doit être cette première demi-heure plutôt réussie…
On était pas mal dans le match, oui. On a su mettre de l’intensité, bien combiner devant, se créer des situations. Après, l’égalisation rapide nous a mis un coup sur le plan mental et ils ont pris progressivement le dessus sur le plan physique. Il y a eu pas mal d’alertes musculaires sur la deuxième mi-temps. On a géré ça tant bien que mal. Le Le plus important, c’est de continuer notre marche en avant. On reste invaincu à domicile, ça nous tient à coeur de garder cette série le plus longtemps possible, On va essayer de continuer à gratter des points et se rapprocher le plus rapidement possible de la barre des 30 points.
L’idée est de retrouver le VAFC du début d’automne…
On bosse pour en tout cas. On avait en travers de la gorge le dernier match à Laval, même s’il y avait eu un match de coupe entre-temps. Aujourd’hui, on a été beaucoup mieux dans l’agressivité et l’intensité, surtout les 30 premières minutes. Il faut essayer de garder ça sur la durée maintenant. En attendant, on va récupérer parce qu’on a beaucoup de matches à venir sur un petit laps de temps.
Propos recueillis par Romain PECHON avec Clément ROSSI