De retour de blessure, Quentin Lecoeuche devrait réintégrer le groupe du VAFC pour la réception de Rodez, samedi pour le compte de la 24ème journée de Ligue 2. Conscient que le club nordiste a dévissé au classement en son absence, le latéral gauche meurt d’impatience à l’idée de rejouer pour « aider à l’équipe à sortir de cette spirale négative ». Entretien.
Quentin, comment allez-vous après cette période d’indisponibilité ?
Je suis content de retrouver les terrains, ce fut une période assez longue depuis Dijon. Tous les joueurs aspirent à être sur le terrain. Quand on est en dehors et qu’on voit les matches sur le côté, qu’on ne peut pas intervenir, c’est super-frustrant. On a bossé dur, on a fait ce qu’il fallait. J’espère que ça va bien se passer désormais. J’ai subi une déchirure au mollet en fin de match à Dijon, c’est un muscle qui demande un peu plus de temps. Il a fallu être patient en dépit de mon envie de revenir un peu plus vite. Il a fallu prendre le temps pour bien revenir et éviter la rechute. Il a fallu s’arrêter complètement pendant dix ou quinze jours. C’est frustrant même s’il faut prendre son mal en patience. On est aussi dans une période plus compliquée, j’aurais vraiment aimé pouvoir aider l’équipe à sortir de cette spirale C’est difficile de ne pas pouvoir participé à la rébellion de l’équipe.
De quand date votre retour avec le groupe ?
J’ai repris avec le groupe mercredi. Ma seule séance complète remonte à aujourd’hui (ndlr : vendredi). Au niveau du cardio, j’ai tout de suite ressenti les choses après deux ou trois montées. N’importe quel travail physique ne peut pas remplacer l’entraînement. Le principal est que j’ai de bonnes sensations et aucune appréhension par rapport à ma blessure. Je vais prendre au jour le jour pour avancer le plus vite possible sans faire n’importe quoi.
Vous sentez-vous prêt à jouer contre Rodez et à tenir la distance ?
Je ne sais pas, on va en discuter avec le coach et le médecin pour savoir ce qu’il est possible de faire sur ce match. En tout cas, je me sens bien, j’ai vraiment de bonnes sensations. Je n’ai ni douleur ni de crainte. J’ai un énormément plaisir de retrouver des sensations. Si tout le monde estime que je peux apporter quelque chose à l’équipe, que ce soit sur le match ou sur un bout de match, on prendra la meilleure décision pour tout le monde. Il faut que le retour serve à l’équipe pour qu’on aille chercher ce résultat tous ensemble.
On sait qu’on a deux matches à domicile qui arrivent, c’est une force pour nous cette saison et il faut appuyer là-dessus.
Avec un peu de recul, comment analysez-vous la période difficile du VAFC ?
Il y a eu bon et du moins bien. Je pense au match correct contre Metz, même si on ne se crée pas beaucoup d’occasions mais on a su rester solide et retrouver le bloc qui faisait un peu défaut. Contre Laval, on a fait ce qu’il fallait contre un concurrent pour le maintien afin de s’assurer le maintien. Il y a aussi eu du moins bons à Sochaux et Guingamp… Il faut retrouver ce qui faisait notre force sur le début de saison, à savoir le bloc équipe défensif et offensif. Il faut retourner aux bases pour repartir sur une bonne dynamique. On vient d’avoir une semaine entière pour retravailler pour tout ça.
Comment sentez-vous le groupe en matière d’état d’esprit ?
Je sens un groupe qui a envie de se sortir de ce merdier pour respirer plus facilement. Il faut se sortir de cette mauvaise dynamique en alignant deux résultats de suite. On sait qu’on a deux matches à domicile qui arrivent, c’est une force pour nous cette saison et il faut appuyer là-dessus. On veut prendre le maximum de points face à des concurrents pour le maintien. L’enjeu est de pouvoir relever la tête et sortir la tête de l’eau à l’issue de ces deux matches.
Vous venez de dire que le VAFC jouait des concurrents pour le maintien. Vous commencez à regarder derrière vous ?
J’ai toujours parlé de maintien depuis le début de saison, même quand on était cinquième ou sixième. On sait que ça peut vite basculer d’un côté comme de l’autre, il faut toujours se méfier. La Ligue 2 est un championnat très long et homogène. On ne s’est jamais enflammé quand on était en haut. On ne s’alarme pas non plus parce qu’on est un peu moins bien à l’heure actuelle. Par contre, ça a toujours été le maintien avant tout, tout en l’espérant le plus rapide possible. Ensuite, on verra ce qu’on peut viser et où on peut terminer la fin de saison.
Propos recueillis par Pavel CLAUZARD avec Romain PECHON
Il manque encore plus que Cuffaut.. Quand on voit le bouillon pris sur le côté gauche depuis 2 mois, les adversaires s’en donnent à coeur joie.. Mais bon ça fait une décennie que l’infirmerie ne désemplie jamais, on arrivera jamais à rien dans ces conditions là..