Le défenseur du VAFC, Quentin Lecoeuche, a encore fait une bonne prestation face à Guingamp et a permis à son équipe de ne pas concéder le moindre but (1-0). S’il peine encore à se projeter sur la suite à donner à ce bon début de saison, le latéral gauche constate que tout le groupe s’est mis au diapason jusqu’ici. Entretien.
Quentin, cette saison VA sait « gagner moche », et ça l’an dernier vous ne saviez pas le faire.
Oui c’est aussi important, c’est ce que je disais, nous on veut à tout prix que le compteur tourne à chaque match. Même si parfois ce n’est pas beau à voir. Notamment sur la deuxième mi-temps aujourd’hui. On repart avec trois points et neuf points sur les trois derniers matchs. C’est surtout qu’au bout de 12 matchs on est à 22 points, c’est surtout ça qu’on retient. Le classement c’est anecdotique en début de saison comme ça. Mais voilà on est à 22 points donc on va essayer de se rapprocher le plus possible du maintien dans un premier temps puis après on verra par la suite. On prend match après match et on verra.
Qu’avez-vous pensé de la prestation de vos collègues de la défense centrale ?
On a tous fait un match correct et puis derrière on sait qu’il y a Debuchy et Cuffaut avec toute leur expérience et leurs qualités. Après il y a Jonathan (Buatu) quand il joue qui est performant. Il y a Rabuel-fils qui est là, quand il rentre et il fait le boulot. Donc c’est bien, comme on disait en veille de match, c’est tout un groupe qui est performant à l’heure actuelle. Ça va apporter de la concurrence et ça va permettre en cas de coup de moins bien de changer certains joueurs, donc c’est top. Et puis ça pousse tout le monde à bosser la semaine. Et comme on a dit il y a des bonnes semaines d’entraînements avec de l’intensité et ça se retrouve le week-end, il n’y a pas de raison.
Donc comme vous dites c’est vraiment la force du groupe, il y avait des suspendus, la défense a tourné sur la fin de match, mais ça tient, ça gagne…
Oui bien sûr, on l’a vu. Il nous manquait notre meilleur joueur et on a réussi à gagner quand même. Mais on l’a vu ils ont été en communion avec nous, ils sont venus faire les cris de guerre avec nous sur le terrain. Ça montre qu’il y a une vraie notion de groupe et c’est super important. En tout cas ça nous tient à cœur de garder ça, nous les plus anciens. C’est ce qu’on voulait instaurer cette année, on a réussi à le faire et on va être garants de ça jusqu’à la fin de saison.
Et le coach se satisfaisait du fait que pour une fois Gautier Larsonneur n’avait pas dû sortir un arrêt d’extraterrestre. Vous avez décidé de le ménager, de le laisser un peu tranquille ?
Oui on l’a laissé un peu au repos, parce qu’il nous a bien sauvés au début de saison. On sait qu’on est assez en confiance quand on a un gardien comme ça dans notre dos. Même si on a subi pas mal de centres aujourd’hui, on a réussi à rester bien costaud et ne pas concéder trop d’occasions. Malgré le fait qu’on faisait moins bien avec le ballon donc c’est un axe sur lequel on doit travailler : mieux faire pour moins laisser d’occasions. Mais on sait qu’on peut être solide et regroupé comme ça pour ne pas prendre de but en fin de match, c’est bien aussi. Même si on doit un peu serrer les fesses en fin de match.
On arrive aussi au tiers de la saison et la concurrence est rude entre les équipes…
C’est tellement serré que je suis incapable de dire si on a gagné une place. Je sais juste qu’on a 22 points, je ne connais même pas les autres résultats. Je fonctionne beaucoup comme ça et le coach cette année fonctionne aussi comme ça. A chaque match, on doit prendre des points sans projection vraiment sur le long terme pour l’instant. De toute façon c’est un peu ça le football aussi. C’est tellement un championnat homogène que prévoir quelque chose au mois d’octobre ou novembre c’est tellement prématuré que c’est impossible.
Propos recueillis par Arthur LASSERON
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