Quentin Lecoeuche (VAFC) : « Ce match doit nous donner de la confiance »

Lecoeuche VAFC
Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

Dans l’épais brouillard du Nord, le VAFC n’a pas réussi à inverser la tendance face à Strasbourg (0-1) en 32es de finale de Coupe de France. Quentin Lecoeuche estime que cette rencontre doit redonner confiance au club nordiste après avoir longtemps tenu tête aux Strasbourgeois. Entretien. 

Quentin Lecoeuche, quel sentiment prédomine après cette élimination ?

Il y a beaucoup de frustration. On a fait un match correct. On n’a pas décidé de ne pas jouer et d’attendre. On a joué notre jeu. C’était mieux que contre Paris. On a pris les choses en main, surtout en deuxième mi-temps. On a vu qu’il avait du mal à ressortir. On n’a pas été trop mis en danger non plus. Après, il y a la différence entre le haut-niveau et nous, c’est l’efficacité offensive et défensive. Ils ont une belle occasion en première mi-temps et ils marquent. On a couru après le score et on n’a jamais su égaliser. Il y a de la frustration parce qu’il y a eu du contenu. On ne peut pas se contenter de ça parce que ça reste une défaite et ce n’est pas de quoi on avait envie.

Ça vous redonne un peu de confiance ?

Ça doit le faire parce qu’on a vu qu’on était capable de jouer et de rivaliser avec une très bonne équipe de Ligue 1. Ça doit nous donner confiance parce qu’on a su montrer de belles choses dans le jeu. Même si on est dans le dur en championnat, on sent qu’on est une bonne équipe quand on prend le jeu à notre compte et qu’on défend en avançant. Il faut s’appuyer là-dessus pour le reste de la saison et mardi à Sochaux. Il faut qu’on se lâche parce qu’on a vu que l’on peut le faire.

Il faudra retrouver plus d’efficacité à Sochaux…

C’est le maître-mot. C’est ce qui fait le haut niveau. On voit la différence entre eux et nous. Ils sont capables de marquer et de ne pas prendre de buts. Il faut qu’on bosse là-dessus. C’est, en tout cas, encourageant pour la suite ce genre de contenu.

Aviez-vous déjà joué dans ces conditions ?

Jamais. C’était vraiment limite en première mi-temps. Il est arrivé qu’on ne voit même pas le départ du ballon quand il partait de l’opposée. On a fait avec. Ça s’est atténué en seconde mi-temps. C’était une première dans ces conditions. Avec un peu plus de brouillard, c’était impraticable. Après, c’était pareil pour les deux équipes. Il faut être beaucoup concentré. On doit être d’autant plus vigilent. Il faut s’adapter à la lecture des trajectoires.

Propos recueillis par Arthur LASSERON

Laisser un commentaire