Elu joueur de la saison par les lecteurs du 11 Valenciennois, Quentin Lecoeuche tire pour nous le bilan de sa saison. Le piston gauche nous raconte les dessous de son transfert à Valenciennes, et sa rapide intégration dans le groupe.
Quentin, vous avez été élu à 44% joueur de la saison du VAFC par les lecteurs du 11 Valenciennois, quelle première impression vous fait cette distinction ?
Ca me fait plaisir, je vois que je suis apprécié par les supporters. Je pense que d’autres auraient mérité aussi, notamment Momo (Mohamed Kaba) qui a fait une très grosse saison. Dans l’ensemble on a tous fait une saison plus ou moins moyenne. C’est anecdotique pour moi mais ça me fait plaisir.
A froid, avec un peu plus de recul, comment jugez-vous votre saison personnelle ?
La saison a commencé rapidement, car je suis arrivé le 31 août à 23h40. C’était vraiment dans les dernières minutes du mercato, parce que je sortais d’une opération de la clavicule, je ne m’entraînais pas depuis six semaines. J’ai dû me mettre tout de suite dans le bain car il y a un match qui arrivait rapidement. Valenciennes était déjà dans le rouge car je me rappelle que le Président m’avait dit « On est 17eme, il faut vite remonter la pente.« . J’ai bossé deux fois plus pour arriver physiquement au niveau et enchaîner les matches. J’ai pu enchaîner, même si les résultats n’étaient pas là. Je suis monté en puissance, je me sentais de mieux en mieux. J’ai eu un petit contre-coup sur la fin de saison, où le manque de prépa et les deux années précédentes sans jouer ne m’ont pas aidé. Je me suis accroché, et il fallait donner le maximum pour se maintenir.
L’été dernier, vous aviez déjà été approché par Valenciennes ?
Oui très tôt, au mois de juin j’ai été approché par VA et par d’autres clubs de Ligue 2. J’ai pesé le pour et le contre de chaque club, avec chaque projet derrière. J’avais pris la décision de rejoindre Valenciennes assez tôt. Le projet sportif m’emballait, c’était aussi pour jouer en tant que piston, le poste qui me convient le mieux. Le fait de retrouver le Nord, d’où je suis originaire, la ferveur autour des clubs du Nord, ça m’a donné envie de relever ce challenge. Malgré la saison compliquée, je n’ai aucun regret sur le choix que j’ai fait l’été dernier.
C’est votre deuxième saison avec le plus de temps de jeu après Orléans, tout ça sans préparation physique, cela vous rassure avant d’entamer une nouvelle saison avec VA ?
C’est aussi pour ça que j’avais décidé de quitter Lorient l’été dernier. Certains joueurs auraient pu se dire que je retournais en Ligue 2 plutôt qu’en Ligue 1, mais ça faisait quelques années que je ne jouais pas régulièrement. Je voulais faire une saison pleine et c’est pour ça que je cherchais un projet comme celui de VA. Avec une préparation, je n’aurais pas les coups de moins bien que j’ai pu avoir cette saison. Je vais pouvoir enchaîner encore plus et cette fois faire une saison complète.
Le courant passait bien à Lorient avant votre départ ?
Oui oui, on a toujours des bons contacts. Quand j’ai signé à Valenciennes, j’ai bien remercié le club de Lorient parce qu’ils ont fait le nécessaire pour que ça puisse se faire. Partir le 31 août, à la dernière minute, ils ont vraiment arrangé les choses. Ils n’ont pas regardé que l’intérêt du club, mais aussi mon intérêt personnel. Je ne les remercierai jamais assez pour ça, une carrière peut aussi se jouer là-dessus.
Propos recueillis par Arthur LASSERON
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Bravo Quentin pour ta saison, et ton élection de l’année, on est loin mais on continu de te suivre match après match. Tu as eu entièrement raison de vouloir faire une saison pleine, plutôt que d’être sur un banc en 1ère division.
Jeannot