VAFC : Pour Nicolas Rabuel, il est important d’avoir des joueurs comme Picouleau

Nicolas Rabuel VAFC

Depuis la blessure de Quentin Lecoeuche, Nicolas Rabuel a dû faire confiance à Mathis Picouleau pour assurer la relève. Et pour le coach du VAFC, il est important d’avoir des joueurs polyvalents dans son effectif. Entretien. 

En l’absence de Quentin Lecoeuche, vous disposez de deux joueurs pour jouer au poste de latéral gauche. Quelle est un peu la hiérarchie entre Nassim Innocenti et Mathis Picouleau ?

Nassim a la polyvalence côté gauche et axe et Mathis a cette polyvalence tout court. Quand on a fait les entretiens individuels, je lui ai dit qu’il me faisait penser à Julien Faussurier, qui est à Sochaux. C’est un couteau suisse dans un effectif, capable de jouer à beaucoup de postes. Cette saison, je l’ai utilisé en 6, en 10, sur un coté au milieu et là latéral pour les besoins. C’est important d’avoir un joueur comme ça. Maintenant, Mathis a aussi enchaîné trois matches la semaine dernière, il y avait un peu de fatigue. On fera le point dans l’après-midi.

Avez-vous été satisfait de son dépannage sur le côté gauche ? 

Oui, il a fait de belles choses. On sait que ce n’est pas son poste mais il a cette intelligence et cette lecture du jeu lui permettant de bien se positionner défensivement et d’avoir un apport offensif intéressant. Il peut apporter une concurrence de plus à ce poste-là.

Dans l’état d’esprit, comment a-t-il abordé cet intérim à ce poste qui ne lui ait pas familier ? 

Sur l’état d’esprit, il n’y a aucun problème. Mathis est quelqu’un qui bosse, qui fait toutes les séances, qui est toujours au même niveau de concentration. Dans un effectif, c’est un joueur fiable, ce qui est important. La polyvalence a ses avantages mais aussi ses inconvénients. Le principal inconvénient étant que tu peux dépanner de partout mais être titulaire nul part. En termes d’état d’esprit, je sais où je vais avec Mathis. Dans un groupe, même si maintenant on peut être 18 et peut-être qu’un jour on sera 20 comme en Ligue 2, c’est important d’avoir cette polyvalence dans un groupe. S’il est titulaire, tu as des options sur le terrain sans avoir besoin de faire de changement. Et quand il est remplacé, tu as aussi de multiples options grâce à sa polyvalence.

C’est le type de joueur qui a facilement du temps de jeu dès qu’il manque quelqu’un…

Pas forcément. Ca a été le cas cette saison avec les blessures de Julien (Masson) et Momo (Kaba), quand Noah (Diliberto) et Mathis (Picouleau) ont joué à ce poste-là. C’est aussi à lui de s’affirmer à un poste plus qu’à un autre. En tant que coach, c’est en tout cas confortable d’avoir un joueur fiable sur plusieurs postes. En termes de temps de jeu, il doit largement être dans le top 10 depuis le début de saison. C’est un jeune joueur (22 ans), et ça lui permet de gagner des minutes et sur le temps et la durée, ça peut lui permettre de s’installer plus durablement à un poste. L’idée est de l’accompagner et le développer pour qu’il puisse se stabiliser.

Propos recueillis par Clément Rossi avec Romain Pechon

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