Présent en conférence de presse ce jeudi après-midi, Will Still a réagi aux rumeurs sur un potentiel départ à Sunderland (D2 anglaise), club dont il a rencontré les dirigeants en début de semaine. L’entraîneur belge assure être pleinement focalisé sur sa mission à Reims et le match à venir contre le RC Lens, samedi (21 heures) à l’occasion de la 16e journée de Ligue 1.
Sa présence à Londres, lundi
« Lundi, je me suis rendu à Londres pour voir ma copine, qui est anglaise et qui habite à Londres. Je suis devenu client fidèle de l’Eurostar, parce que ça fait 3-4 mois que je fais des allers-retours toutes les semaines pour aller voir ma copine. Eurostar, si vous m’entendez, je veux bien un prix fidélité, parce que je prends souvent l’Eurostar pour aller en Angleterre. J’en ai parlé avec les joueurs hier (ndlr : mercredi), ils m’ont demandé pourquoi j’étais à Londres, je leur ai répondu que j’étais en couple avec quelqu’un à Londres. Je crois qu’ils se sont foutus de moi et on a fait notre séance. »
Un intérêt concret en Angleterre ?
« Ça a été très agité, mon téléphone n’a pas arrêté de sonner. Je ne peux pas nier le fait qu’il y ait de l’intérêt pour moi. Ça je le confirme. Comme il y en a eu par le passé, cet été et ces dernières semaines. Je trouve ça assez flatteur, sans être arrogant du tout ou quoi que ce soit. Mon agent, m’en a parlé, plusieurs clubs l’ont appelé. Pour l’instant, je suis assis devant vous et je suis l’entraîneur du stade de Reims. »
Certain de terminer la saison à Reims ?
« A part si le stade de Reims décide de me virer, parce qu’on perd des matches, on ne sait jamais dans le football. Mon intention est de me concentrer sur le match de Lens, essayer de gagner celui-là. Ça me fait rire plus qu’autre chose ! C’est comme dire je vais envoyer à Man United, parce que je sais que Erik Ten Hag est sous pression. Je veux bien que je sois con, je ne suis pas le plus intelligent, mais je suis pas con à ce point là. De l’intérêt, il y en a toujours eu et si j’avais voulu partir en Angleterre, j’aurais pu le faire bien plus tôt que là. La vérité est que je suis toujours là, toujours l’entraîneur du stade de Reims et très content de l’être. »
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport