Asphyxiés en première période, le LOSC a subi la loi d’un Paris Saint-Germain impitoyable (4-1) avant de montrer un visage plus conquérant après la pause. Le choix tactique de Bruno Genesio, pris à défaut par la vitesse de Bradley Barcola et Ousmane Dembélé, n’a pas porté ses fruits, laissant son équipe étouffée par le pressing adverse. Retour sur les enseignements de cette rencontre comptant pour la 24ᵉ journée de Ligue 1.
Bruno Genesio, piégé par son propre plan tactique
Face à Bradley Barcola et Ousmane Dembélé, Bruno Genesio a choisi de démarrer avec des ailes densifiées en titularisant Gabriel Gudmundsson et Mitchel Bakker sur le côté gauche, ainsi que Thomas Meunier et Ngal’ayel Mukau sur le côté droit. Un choix qui n’aura pas porté ses fruits, tant le Paris Saint-Germain a été dangereux en exploitant le moindre espace. Le 4-4-2 défensif de Bruno Genesio laisse sûrement à désirer face à cette équipe parisienne où le danger vient de partout. La titularisation de Nabil Bentaleb dans un match d’une telle intensité laisse aussi à désirer, mais le tacticien français peut tout de même s’appuyer sur une seconde période bien plus aboutie.
Un LOSC asphyxié, un naufrage inévitable
Acculés dès le début de la rencontre sur leurs propres cages, les Lillois ont payé leur manque d’intensité, complètement oppressés par le pressing parisien. Manquant d’agressivité et plombés par des erreurs techniques répétitives, le LOSC n’aura pas existé et pourront compter sur un Lucas Chevalier qui s’est transformé en sauveur, malgré les quatre buts encaissés. Les Nordistes n’effectueront d’ailleurs aucun tir lors du premier acte, véritable symbole d’impuissance.
Un réveil tardif mais prometteur
L’entrée d’Ethan Mbappé et Hakon Haraldsson à la mi-temps a résonné comme une véritable bouffée d’air frais pour les hommes de Bruno Genesio. Bien plus offensifs et plus justes techniquement, les Lillois n’ont pas hésité à mettre le pied sur le ballon et à inquiéter Gianluigi Donnarumma. Traduisant cet allant offensif, le LOSC aura tiré six fois, dont deux tentatives cadrées. Jonathan David réduira même le score à 4-1 à la 80e minute sur une frappe repoussée par le portier italien. Malgré le naufrage en première période, les Nordistes auront donc bien su réagir en remportant la deuxième période.
Thomas ASSIOUI
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
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