Philippe Hinschberger (Amiens SC) : « Incroyable de jouer Saint-Etienne en Ligue 2 »

Amiens SC Hinschberger
Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport

Après Bordeaux à deux reprises et Metz le mois dernier, l’Amiens SC va défier samedi soir le troisième relégué et club historique du championnat : l’AS Saint-Etienne. Un club qui rappelle forcément des souvenirs à Philippe Hinschberger, qui a également tenu à souligner le redressement de la formation actuellement entraînée par Laurent Batlles.

Saint-Etienne évocateur de souvenirs

« La défaite 9-2 à Geoffroy Guichard en 1982, pour le dernier match de Michel Platini avant son départ pour la Juventus. J’ai aussi un autre souvenir en 1998 avec Louhans-Cuiseaux, c’était en Ligue 2 mais en configuration coupe du monde avec 36 000 personnes. On a eu le protocole coupe du monde pour l’accueil des équipes. On se retrouve mené 1-0 au bout de cinq minutes puis 2-0 au bout de quinze minutes. Je me suis dit que la soirée allait être longue mais on a fini par faire 2-2. Le reste, c’est un stade magnifique, c’est le genre de match que tu as plaisir à jouer. C’est incroyable de jouer Saint-Etienne en Ligue 2. Je les ai déjà joué avec Metz en Ligue 1, ça te semble tout de suite plus logique. »

Une équipe en plein redressement

« Je suis plus content de voir Saint-Etienne de retour à un rang qui n’est pourtant même pas le sien aujourd’hui. C’est vraiment une équipe de Ligue 1 qui se retrouve par accident en Ligue 2, un peu comme Bordeaux. Il ne faut pas oublier qu’ils ont débuté la saison avec une descente, trois points de moins, un nouveau coach et des joueurs qui ne veulent pas forcément rester en Ligue 2. Amiens a bien connu ça puisqu’il y avait encore des stigmates de la descente l’an dernier, deux ans après la descente. C’est long, ça prend du temps et ils ont su corriger le tir au mercato d’hiver en prenant des joueurs expérimentés qui connaissent très très bien le championnat. Ils ont su redresser le tir en maintenant une grande confiance à leur entraîneur. »

Propos recueillis par Romain PECHON

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