En maîtrise, le LOSC n’a pas eu de grande peine à s’imposer contre Strasbourg. De quoi ravir Paulo Fonseca, fier de ses hommes et confiant à leur égard. Si la cinquième place est glanée, le Portugais veut prendre match par match et ne pas se projeter sur quoi que ce soit. Entretien.
Paulo Fonseca, avez-vous insisté sur l’entame de ce match ?
Nous voulions faire la différence dans les vingt premières minutes. C’est important de marquer vite contre une équipe qui défend beaucoup.
Quelle importance a Jonathan David dans votre effectif cette saison ?
C’est important d’avoir un joueur qui peut beaucoup marquer. Aujourd’hui, il a aussi très bien travaillé pour l’équipe. Il n’a pas perdu de ballon quand on a eu besoin de lui. Il a fait un gros match et c’est important pour l’équipe et sa confiance.
Vous êtes cinquième, est-ce important pour vous ?
Peut-être que ça l’est pour les joueurs, mais je pense que nous devons faire comme on a fait jusqu’à présent. Pour moi, c’est la même chose. Ce n’est pas juste créer une pression dans l’équipe. J’ai un bon groupe, ambitieux. Nous voulons penser qu’au prochain match.
Le deuxième but de Jonathan, il démontre ses qualités de buteur…
Je pense que sur les derniers matches, il n’a pas joué comme il devait. J’ai parlé avec lui et c’est très important pour tout le monde qu’il ait beaucoup de critères. C’est un joueur intelligent, il est très fort quand il va dans la profondeur, mais aussi quand il est en soutien. Il peut aussi améliorer son jeu dans la surface.
Comment avez-vous jugé le match d’Angel Gomes ?
André Gomes ne joue pas, car il revient de blessure. S’il joue, c’est un risque. Je pense qu’Angel a fait de très bonnes choses en première mi-temps. Il est peut-être plus discret, mais je pense qu’il mérite d’être félicité.
Le seul regret est d’avoir marqué que deux buts…
Nous avons eu beaucoup d’occasions pour marquer le troisième but, mais on a pris des mauvaises décisions. Je pense que dans les quinze dernières minutes, on n’a pas joué simple et c’est pourquoi on n’a pas marqué plus.
Propos recueillis par Pavel CLAUZARD