Corrigé lors de sa dernière sortie en championnat, il y a deux semaines, sur la pelouse de Lille (1-5), le Troyes de Patrick Kisnorbo se doit désormais de rebondir dans la course au maintien face à un RC Lens qui a des similitudes avec l’ancienne équipe de l’entraîneur australien, Melbourne City.
Une claque à digérer pour Patrick Kisnorbo
« On a eu la chance de s’entraîner, mais après un tel match, tu veux juste jouer. C’était bien de pouvoir travailler, mais on voulait jouer un match. On doit être capable de travailler plus sur le terrain et pendant plus longtemps au niveau de l’intensité. C’est ce que l’on a essayé de faire. On s’améliore mais on doit faire encore plus chaque jour. Ca va prendre du temps d’aller là où on veut. Je veux changer des choses et que l’on soit capable de transposer ce que l’on fait à l’entraînement en match. Parfois on apprend dans l’échec et on doit apprendre rapidement. C’est le challenge auquel nous faisons face. Parfois on sera bon, parfois on devra s’améliorer, mais on n’a pas le temps.
Contre Lille, on leur a donné le ballon pour marquer. C’est un des axes de progression. On doit être meilleur dans la possession du ballon. Peut-être que l’on manque de concentration parfois, mais on vient de jouer deux bonnes équipes aussi. Il faut être capable de jouer sous pression. Une des clés contre ce genre d’équipe est de savoir jouer et ressortir le ballon sous pression. Contre chaque équipe, on doit jouer sous pression et il faut être meilleur dans ce domaine, peu importe qui est en face. Je dois rappeler aux joueurs qu’ils ont les qualités pour le faire et qu’ils doivent avoir confiance en eux.
Je ne veux pas que l’on soit une équipe qui attend tout le match et espère marquer sur une seule occasion. Si on veut espérer être un club avec un style de jeu et une identité de jeu, on doit commencer à un moment donné, et c’est ce que l’on essaye de créer. Si on ne démarre pas maintenant, quand le fait-on ? C’est un processus d’apprentissage pour moi, mais aussi pour les joueurs. A Melbourne, je jouais comme Lens joue aujourd’hui. C’est exactement le même schéma de jeu. Aujourd’hui, on en est à des étapes différentes entre Troyes et Lens. On doit démarrer du plus bas et travailler pour s’améliorer. Parfois ce sera bon, parfois pas vraiment, mais on doit continuer pour atteindre de la constance. »
Source : ESTAC Troyes