Patrice Descamps (Amiens SC) : « Il n’y a pas de Merlin l’enchanteur »

Après une première sortie victorieuse mais encore imparfaite contre Nîmes, l’Amiens SC version Descamps-De Percin-Ielsch va tenter de monter en régime à l’occasion de son déplacement à Guingamp, samedi pour le compte de la 31ème journée de Ligue 2. 

Patrice, avez-vous le sentiment que l’Amiens SC est capable d’enchaîner les victoires ?

Ça va être notre premier match à l’extérieur, avec des repères différents. On repart un peu dans le même état d’esprit que la semaine dernière. On va voir nos bases à l’extérieur où on en est.

Il y a toujours une part d’inconnu ?

Oui, car la semaine dernière on avait changé de système de jeu. Pour notre match à l’extérieur, on veut aussi avoir des repères pour ces matches.

On peut donc envisager une approche différence pour ce premier match à l’extérieur ?

Oui, c’est l’une des possibilités.

Sur le premier match, on a pu voir des nouveautés dans l’animation. Quelle était la base de votre réflexion ?

L’idée c’est sur ces huit matches est de permettre aux joueurs d’avoir des repères sur lesquels s’appuyer. Je leur ai fait la comparaison, notre famille c’est notre repère. Quand on n’est pas bien on s’appuie sur notre famille. Donc c’est un peu la même chose, on s’appuie sur ces repères de jeu, ces connexions. C’est important d’en avoir un bon petit bagage dans sa musette. On est en train de développer ça et de remplir le sac de nos joueurs de différentes options.

Je souhaite déjà qu’on conforte ce qu’on a montré sur le premier match.

Plus concrètement, pourquoi avez-vous fait le choix de faire coulisser un de vos milieux de terrain au milieu des défenseurs centraux pour former la première ligne de relance ?

Dans notre animation offensive on doit avoir des orientations, des options. J’aime bien utiliser le si alors. Si un tel fait ça, alors je fais ça. On peut le faire les yeux fermés à un moment. C’est ça la connexion, un sport collectif, c’est avoir ces repères. Donc on en met des nouveaux. Alors pourquoi ? L’idée c’est d’utiliser aussi les points forts de chacun. Et on ne va pas se mentir mais un garçon comme Jérémy (Gélin), comme Doums (Fofana) ont une qualité de passe importante. C’est utiliser les meilleurs joueurs aux meilleurs postes dans ces repères. Mais l’idée c’est qu’on a peu de temps donc c’est très vite remplir leurs têtes de ces différents repères. Et ils sont demandeurs, c’est ça qui est bien. On a des joueurs qui sont intéressés, curieux de ça. Et quand ça vient d’eux, c’est encore plus facile à appliquer pour eux.

Ce ne sera que votre deuxième match à la tête de l’équipe mais attendez-vous que l’Amiens SC franchisse un palier supplémentaire ?

Je souhaite déjà qu’on conforte ce qu’on a montré sur le premier match. Il n’y a pas de Merlin l’enchanteur. C’est juste qu’on conforte déjà l’état d’esprit qu’on a vu, cette notion de concentration, cette notion d’être proches les uns des autres. Et après qu’on conforte notre animation défensive quand on n’a pas le ballon, ce bloc qu’on souhaite retrouver. Et offensivement, selon l’animation qu’on va choisir, être capable de faire un peu plus mal avec le ballon.

Propos recueillis par Romain PECHON

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