Panathinaikos - RC Lens - Sotoca malheureux, Sarr dépassé - les notes du match

Incarnant un RC Lens maladroit au moment de concrétiser sa domination, Florian Sotoca a bien malgré lui contribué à l’élimination contre le Panathinaikos (2-0), ce jeudi. Découvrez nos notes après ce barrage retour de Conférence League.

Les tops :

Dans la lignée de son bon début de saison, Adrien Thomasson (6) a clairement été le régulateur du jeu lensois (78 ballons touchés – 95% de passes réussies) en première période. Très juste techniquement, n’hésitant pas à se projeter vers l’avant pour apporter le surnombre (42′), se montrant même tout proche de marquer sans un énième arrêt réflexe de Bartłomiej Drągowski (57′). On peut simplement lui reprocher un contrôle orienté un peu long sur une belle ouverture d’Angelo Fulgini dans le dos de la défense (80′).

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Dans un tout autre style, bien plus percutant et encore plus porté vers l’avant, Andy Diouf (6) a mis en exergue sa puissance et sa belle technique en mouvement pour casser les lignes et régulièrement faire reculer le bloc équipe adverse. En fin de match, il est tout proche d’offrir le but synonyme de prolongation à son équipe (90’+1). En première période, il fut rattrapé par une gourmandise qui aurait pu coûter cher (28′). Dans l’ensemble, son match demeure très réussi.

Les flops :

S’il est réducteur de résumer le match de Florian Sotoca (3) à son penalty raté (15′), celui-ci n’en reste pas moins lourd de conséquences, comme l’a été l’expulsion de Facundo Medina au match aller. Dix minutes plus tard, sa demi-volée est bien trop molle pour inquiéter un Bartłomiej Drągowski qui était de toute manière infranchissable. En deuxième mi-temps, quand le navire lensois a commencé à tanguer, son vice-capitaine n’a pas su le remettre à flot.

Kevin Danso parti et Facundo Medina suspendu, Malang Sarr (3) a connu une première titularisation difficile sous le maillot du RC Lens. Après quelques interventions délicates en début de match, l’ancien joueur de Chelsea a donné le sentiment de monter en régime au cours d’une première période assez tranquille. Bien plus exposé au retour des vestiaires, il est assez passif sur le premier but grec, se faisant passer devant par Pellestri (62′). Dans la phase de construction, il est à des années lumière de ce que son coéquipier argentin peut proposer (14 pertes de balles).

Alors que le Panathinaikos a été sauvé par son gardien, l’impact de Brice Samba (4) sur ce match fut bien moindre. Sans être réellement fautif sur les deux buts encaissés, quand bien même certains peuvent le juger un peu long à se coucher sur la frappe à ras-de-terre de Tetê, le capitaine du RC Lens n’a pas non plus été décisif. En tant que leader, il n’a pas non plus réussi à peser sur une gestion de fin de match très discutable.